Etiqueta: Condado de Rosellón

  • Los francos toman Barcelona

    Zade gouverneur Sarasin de Barcelonne est fait prisonnier à Narbonne.

    Louis après avoir passé l’hiver en Aquitaine, résolut au printems suivant d’aller assiéger Barcelonne, et de punir l’affront que Zade gouverneur de cette ville lui avoit fait l’année précédente de lui en refuser l’entrée. Zade informé du dessein de ce prince, pour le détourner de l’exécution, suivit le conseil d’un de ses confidens qui gagné, à ce qu’on croit, par Louis, le trahit et l’engagea à sortir de la place et d’aller se jetter aux pieds de ce roi, dans l’espérance d’obtenir aisément sa grâce: mais il fut à peine arrivé à Narbonne, qu’il fut reconnu, arrêté et amené ensuite à Louis (an 801). Ce prince le fit conduire à l’empereur son père qui le destitua de son gouvernement, et le condamna à un exil perpétuel. Les Sarasins de Barcelonne sur l’avis de la détention de leur gouverneur, élurent alors à sa place Hamar ou Hamur son proche parent, et se préparèrent à une vigoureuse défense en cas que Louis voulut tenter le siège de celte ville.

    […]

    Siège et prise de Barcelonne par Louis roi d’Aquitaine.

    Louis proposa à la même assemblée le dessein qu’il avoit d’aller faire le siège de Barcelonne, pour lequel il avoit déjà fait de grands préparatifs; ce qui fut généralement applaudi. Ce prince partit de Toulouse d’àbord après la fin de la dicte et se mit à la tête d’une puissante armée composée d’Aquitains, de Gascons, de Gots, de Bourguignons, de Provençaux et de Bretons. 11 partagea ses troupes en trois corps: le premier eut ordre de marcher sous la conduite de Rostaing comte de Gironne qu’il chargea du siège de la place. Il envoia le second corps au-delà de Barcelonne pour soutenir l’attaque, et empêcher les assiegez de recevoir du secours du côté d’Espagne. Ce corps éloit commandé par Guillaume duc de Toulouse, premier porte-enseigne de la couronne, lequel avait sous ses ordres le comte Ademar et plusieurs autres seigneurs de marque. Louis à la tête du troisième corps alla camper dans le Roussillon pour être à portée de secourir les deux autres selon le besoin.

    Rostaing eut à peine investi Barcelonne, que les assiégez envoierent en diligence à Cordouë demander du secours au roi Alhacan, qui après avoir heureusement terminé la guerre qu’Abdalla et Zuleiman ses oncles lui avoient suscitée, regnoit alors paisiblement sur les Maures d’Espagne. Ce prince fit aussitôt marcher une armée qui s’avança au secours de cette ville: mais les généraux Sarasins aiant eu avis à leur arrivée à Sarragosse qu’un corps de troupes étoit prêt à leur disputer le passage, ils levèrent aussitôt le piquet; et n’osant hasarder un combat, tournèrent leurs armes du côté des Asturies, pour se dédommager sur les terres des Chrétiens des frais de leur armement. Le roi Alphonse averti de leur marche, tomba sur eux dans le tems qu’ils y pensoient le moins, les défit entièrement et les tailla en pièces.

    Le duc Guillaume qui commandoit l’armée d’observation, voiant que les Sarasins avoient pris la fuite, et qu’il n’avoit rien à craindre de leur part, alla joindre le corps d’armée occupé au siège de Barcclonne. Les troupes Françoises redoublèrent alors leurs efforts, et gardèrent si exactement les lignes de circonvallation, que les assiégez aiant consumé tous leurs vivres, et n’en pouvant recevoir du dehors, ils furent obligez, pour ne pas mourir de faim, d’avoir recours aux alimens les plus vils, et jusqu’à manger du cuir. Plusieurs d’entr’eux, dévorés par la faim, et préférant la mort à une vie misérable, se précipitèrent du haut des murs. Malgré cette affreuse extrémité, les Sarasins loin de rallentir leur courage, continuèrent à se défendre avec beaucoup d’opiniâtreté, dans l’espérance que la rigueur de l’hiver obligeroit enfin les assiegeans à abandonner leur entreprise: l’événement ne répondit pas à leur attente. Les François résolus de continuer leurs attaques jusqu’à la réduction de la place, firent des barraques autour de leur camp, pour s’y loger pendant cette saison, ce qui déconcerta les assiégez.

    Les généraux François voiant enfin que la place ne pouvoit pas tarder à se rendre, en donnèrent avis au roi d’Aquitaine toujours campé dans le Roussillon, afin qu’il eût la gloire d’une si importante conquête. Ce prince partit aussitôt et arriva au camp devant Barcelonnc avec son corps d’armée: mais ce ne fut que six semaines après que cette ville fut enfin obligée de capituler. Les Sarasins qui composoient la garnison, livrèrent à Louis, Hamur leur gouverneur et rendirent la ville à ce prince, à condition qu’il leur accorderait la liberté de se retirer où bon leur semblerait. La capitulation conclue, les troupes Françoises se saisirent des portes de Barcelonne, où Louis différa d’entrer pour le faire d’une manière digne de sa pieté. Il y fit son entrée quelque temps après en procession, à la tète de son armée précédée du clergé, qui chantoit des hymnes et des cantiques spirituels depuis le camp jusqu’à l’église de la sainte Croix, où ce prince offrit un sacrifice d’actions de grâces pour la prospérité de ses armes. Cela fait, il confia le gouvernement de cette ville au comte Bera, et y mit une nombreuse garnison composée uniquement de Gots, c’est à-dire des peuples de la Septimanie et de la Marche d’Espagne. C’est ainsi que cette importante place, que les Sarasins avoient possédée pendant quatre-ving-dix années de suite, vint enfin au pouvoir des François après un siège de sept mois à compter depuis que Louis l’a voit fait investir, et de près de deux ans depuis qu’elle avoit été bloquée par son ordre. Il est vrai que les gouverneurs Maures avoient auparavant reconnu quelquefois la souveraineté des rois de France, et qu’ils s’étoient déclarez leurs vassaux; mais ce n’étoit que pour se maintenir sous leur protection dans l’indépendance des émirs ou rois de Cordouë; en sorte qu’ils regloient leur soumission sur leurs intérêts. Mais depuis que Louis le Débonnaire eut conquis cette ville, elle demeura toujours soumise à la couronne de France, et nos rois y furent reconnus pour souverains sans interruption jusqu’au règne de S. Louis, comme nous le verrons dans la suite.

  • Intrigas antes de la invasión de Mallorca por Pedro IV

    The King of Majorca with his Queen came over to Barcelona, and lodged in the Monastery of the Minor Friars, who had raised a Bridge from the Sea as far as the Convent for their Entry. They were received by the King of Arragon with great Demonstrations of Respect. The Nuncio us’d all his Interest and Endeavours to reconcile these two Monarchs, but as Ambition and Malice sway’d the one, so Schemes laid for Peace, as they thwarted the Designs of Interest, could not take Effect.

    King Peter now had contriv’d another Crime of which he accused the King of Majorca; which was, That he and his Queen (Peter‘s own Sister) were to feign themselves Sick, and to desire the King of Arragon and his Uncle Peter, and James his Brother to come and visit them, his Design being to have them seiz’d as they enter’d by 12 Men that were to be placed there, and in case of any Noise, to kill or carry them off by the Bridge to his Gallies, (which lay then in the Harbour) and so to Majorca, where they were to be secured in the Castle of Alaron, till he of Arragon should acquit him and his Sucessors of the Fief. But it pleased God the Plot was discover’d. This is what was related by King Peter.

    King Peter sends for the Queen of Majorca, upon pretence of finding out this Piece of Treason; and he ordered if her Husband was not willing to let her come, to carry her away by Force, which in effect was done. This occasioned King James to charge the King of Arragon with a Violence, and a breach of the safe Conduct.

    It was evident to every Body that this new charge against the King of Majorca was false and ridiculous, and that it proceeded from the hatred his Brother-in-law conceiv’d against him, and the design he had upon his Estates.

    The King of Arragon order’d his Brother the Infante James, and other Officers to the Frontiers of Rousillon; and in the mean while fitted out a Fleet to pass over to Majorca. At the same time he ordered some Horse and Foot to invade Cerdagn; which they did, and took Cuevas, a strong Pass, and the Possession of which made the Entry into Cerdagn, and the Valey of Ribas easy.

    Before he embark’d, he concluded the Process against the King of Majorca, and declared that if he did not appear within a Year all his Estates should be confiscated and joined to his Dominion, and protested that by this Sentence he did not mean any Prejudice to others who had formed, or were to form any Process against the King of Majorca, and those that favour’d him.

    Queen Sancha, second Wife to King Robert of Naples, and Aunt to the King of Majorca, sent the Bishop of Gaeta, and Ramon Flota, Captain of Aversa, Embassadors to the King of Arragon, to desire him to suspend his Designs against the King of Majorca, or to remit the Cause to Referees. But King Peter excused himself and dismissed the Embassadors.

    King Peter writes in his History, that the King of Majorca had laid many Taxes on his Subjects, and had mightily oppress’d them. But be that as it will; they began to grow Cool in their Duty to their Prince. The Commonalty tenderly feel Impositions, are fond of Novelty and Change, to try if possible thereby to remedy their Fortune, and do not care for a War at their own Cost, but love Money more than their Life or Sovereign. It was represented to the Majorcans, how happy they should be under the Power of the King of Arragon, who would not be so ready to oppress them as the other who had not so rich Estates.

    King Peter embark’d the 10th of May 1343, and waited at Lobregat for his Fleet, which consisted of 116 Sail, of which Number 30 were Gallies. He set sail on the 18th, and arriv’d at Palomera on the 23rd, they resolv’d to Land at Peguera.

  • Empieza una gran serie de terremotos

    DICMENGE II. – En la nit seguent pus prop a aquest digmenge poch apres que hagueren tochades IX hores per voler de Deu fou terratremol en la Ciutat de Barchinona lo qual no dura gayra sino fort poch. E la nit del dilluns apres seguent entre una et dues hores apres migenit se continua lo dit terratremol e dura I poch mes que la primera vegada.

  • Terremoto de la Candelaria

    Ffeste de la Purificacio de la Verge Maria. Aquest dia segons plague a Nostre Senyor Deu vers les VIII hores ans de mig jorn fou molt gran e spevantable terratremol et de gran durada per lo qual en los mes alberchs de la Ciutat se feneren parets et en alsgunes se enderrocharen envans cuynes fumerals et escales. E en la Esgleya de Nostra Dona S.ta Maria de la Mar caygue certa part de la O.[1] e entre homens dones et infants morirenhi XXI o XXII. Deus haie lurs animes amen.

    1. [1]Rosetón.
  • En el conflicto catalano-aragonés, noticia de la liberación de Carlos de Viana por su padre Juan II

    Llega la noticia de que el rey D. Juan II de Aragon habia puesto en libertad á su hijo el príncipe de Viana que estaba en el castillo de Morella.

  • Prohibición de bailes de carnaval mientras se celebra la paz entre Juan II y Carlos de Viana

    Los diputados van al monasterio de Jesus estramuros, para el solemne oficio y procesion que se celebraba á fin de que tuviesen buen término las diferencias entre el rey D. Juan II y su primogénito D. Cárlos de Viana. Con este motivo se prohibieron los bailes de los tres siguientes dias que fueron de carnestolendas.

  • Una procesión triunfal oculta el fracasado intento de Juan II de recuperar Rosellón y Cerdaña

    D. Juan II de Aragon despues de derrotar á los franceses en Perpiñan, entra triunfante en Barcelona sentado en la silla de plata dorada, que ahora sirve para llevar la custodia mayor en la procesion del Corpus.

  • Llegan los Reyes Católicos tras la toma de Granada para negociar con Francia la devolución del Rosellón y la Cerdaña

    Llegan á Valldoncella los reyes católicos, y en el dia siguiente hacen la entrada triunfal despues de la toma de Granada.

  • El Tratado de Barcelona devuelve Rosellón y Cerdaña a España

    Los reyes católicos firman en Barcelona el tratado en cuya virtud el rey de Francia restituye á la corona de Aragon el Rosellon y la Cerdaña.

  • Carlos V ordena a su nuevo lugarteniente general en Cataluña, Rossellón y Cerdaña, Francisco Borja, encantarles a todos, armar a sus instituciones y desarmar a todos los demás, poner orden en los conventos, y mejorar el pan, que es un desastre

    Lo que vos, el ilustre don Francisco de Borja, Marqués de Llombai, nuestro primo, haveys de hacer en el Principado de Cathalunia y Condados de Rossillon y Cerdaña con el cargo de nuestro lugarteniente general, de que hos havemos proveydo, es lo siguiente:

    […]

    A la entrada de Cathalunia haveys de jurar luego alli para poder ejercer el dicho cargo, y otra vez tornareys a jurar en Barcelona, y jurado que hovieredes a la entrada,……haveys de hazer dos cosas: la una es encantarles a todos, que no os pongan por comisarios personas repellidas en tiempo del arçobispo, ni personas que tengan pendencias o bandosidades en la tierra,…… Y la otra es que no se embie comisario que vos no tengays memoria de su nombre y comission, para pedir después razon della, y cuando no hoviesse bien servido, revocarlo y no serviros mas del, que de [e]sta manera todos bos temeran y haran lo que deven, y la justicia criminal llevar a buena execucion.

    […]

    En lo del abuso de las armas, según dicho es, conviene mucho que tengays mucha advertencia assi dentro de Barcelona commo por la tierra. Porque se anda tan desonestamente que no puede ser mas, trayendo por Barcelona señaladamente de noche rodelas y lanças y otras armas prohibidas, y fuera de Barcelona arcabuzos, escopetas y ballestas. Y demas de guardar la pragmatica, que es bien bastante, no dexareys de yr en persona por la Ciudad a horas hurtadas, señaladamente de noche, para prender y castigar lo que contravinieren la dicha pragmatica. ….. Solia, según nos dicen, el dicho arçobispo quando se tomava algun principal delinquente por algun ordinario de la provincia, hazerlo traer a Barcelona para castigarlo y aunque esto parezca necesario alguna vez por buen respecto, pero no nos parece que ordinariamente se deva hazer lo uno, porque es mas terror essecutar la justicia donde son mas conocidos y tienen voluntades y odios y donde cometieron los delictos, y lo otro porque se hazen costas superfluas a nuestra corte en llevarlos…..

    […]

    En la ciudad de Barcelona segun vos mesmo lo vereys se hazen muy mal pan y peor que en toda Cathalunia despues que la ciudad ha tomado a su cargo la fleca y deshecho o sospendido el officio de los flaqueros y esto no se sabe a que atribuyrlo. Informarhos heys dello …….que se haga buen pan continuamente que sea bien cozido y ligero y de buena manera que demas que haran lo que deven, sera mucha honra de la ciudad …

    Las obras y fortificacion de la marina alla vereys lo que [e]sta hecho y lo que queda por hazer conforme a los designos que nos dexamos y al apunctamiento que se tomo con la ciudad. ….

    La ciudad tiene officio diputado para hechar las inmundicias a mar y teniendo fama y hechos antiguamente de la mas limpia ciudad agora se descuydan mucho y [e]stando alli nuestra Corte y ahun despues ninguna differencia hay de la dicha ciudad a otras muy suzias pero vos mesmo lo vereys andando por ella y todas las vezes que la hallar[a]des suzia lo rennireys mucho, y si menester fuere hechareys preso al que tiene cargo desto, para que no curando de hazer su offisio sea castigado.

    Los otros vicios de juegos y abusos de la ciudad todos los remediareys por el pregon general que se hara al principio de la governacion del lugarteniente general que ya sta ordenada la forma y mirareys que se castigue conforme al dicho pregon.

    […]

    La dissolusion y mala costumbre y demasiada libertad que hay en algunos monasterios de frayles y monjas de Barcelona y en Cathalunia causa deservicio de Dios y deshonra y derreputacion de la misma ciudad y tierra e infama a la religion y es cargo de consciencia dexarlo assi perseverar sin remedio …..

    […]

    Despachada en la nuestra ciudad de Toledo, a veynte y seys del mes de Junio del año del nascimiento de nuestro señor M D XXX VIIII.

    YO EL REY

  • Al entrar por primera vez en Barcelona, Felipe IV cambia de caballo para no incomodar al conseller en cap

    El día XXVI de Marzo, año del Señor MDCXXVI, hallándose Conselleres el Señor Julián de Navel, en cap …, Hyerónimo de Gava… sigundo y Ximénez quinto, fué la gloriosa entrada de la católica y real magestad del Rey nuestro señor Felipe cuarto en esta ciudad de Barcelona: sucedió dicho día por la tarde; y habiendo savido [el día anterior] que S. M. entraba en el monasterio de religiosas Bernardas dichas de Valldoncella, me fuí yo á la puerta de San Antonio para ver lo que pasaba. Estaba la dicha puerta ricamente adornada, habíase dispuesto una contra-puerta de madera con sus balconadas, y en lo superior, una media naranja, de donde en una granada había de bajar el niño con las llabes de la ciudad, para entregarlas al Rey. En esta contra-puerta estaban con muy buena orden y colocados los cuerpos santos y reliquias que tiene la Ciudad. Estúveme allí una hora, en la cual vi entrar diversas acémilas cargadas y cubiertas con ricos reposteros, todas de la Casa Real, y algunas venían muy estropeadas. Dijéronme también que había dos días que pocas ó muchas entraban de continuo. Cansado de estar allí por la multitud de gente que había, salíme hacia el lugar de Sans para ver si venía S. M.; encontré muchas y ricas carrozas llenas de caballeros, y otra mucha gente de la real familia. En el monasterio de Valldoncella vi la repostería y cocina; y entre diversas alhajas vi un hornilllo portátil en que se cocía el pan para S. M. Visto esto, pasé á Sans, y á poco rato oí una trompeta que venía de Barcelona; era la compañía de caballos ligeros de Perpiñán que salían á en contrar á S.M. Pasados éstos, á poco rato oí otra trompeta que venía hacia Barcelona; tras ella seguían algunos hombres armados de punta en blanco que venían de custodia á un rico coche; en él venía solo una persona, era hombre guerrero de vella barba; pregunté quién era, y supe ser el conde de Olivares que á poca distancia de Sans, dejando el coche, montó en un caballo, y desde una eminencia miró si venía el Rey; y viendo que no venía, se volvió á su coche, y muy despacio hacia Barcelona, y yo seguía los mismos pasos; vi venir de Barcelona al duque de Cardona, que en un coche salía con sus hijos á recibir al Rey, llevando su familia con rica librea. Volvíme con él hacia Provençana (Santa Eulalia de Provenzana, en las inmediaciones de Barcelona, cerca del Hospitalet), y cerca de allí vi la compañía de caballos ligeros de Perpiñán que habían hecho alto; oí luego dos clarines; seguíase después multitud de gente armada en blanco con sus lanzas; venían éstos en custodia de seis coches con tiro de á seis mulas cada coche; en el último venía la Real persona de Felipe cuarto, con algunos grandes dentro del mismo coche, y no vi á S. M. sino á paso, porque ivan los coches á la posta. Al pasar delante la compañía de caballería rindieron las armas, y llegando cerca de la Cruz Cubierta, estuvo ya la guardia de Rey con librea amarilla, colorada y blanca; los soldados de ella, unos traían alabardas y otros cuchillas; teníase ya prevenido un hermoso caballo blanco, tan dócil y vello como requería la ocasión. Dejó S. M. el coche, y con mucho donaire montó el caballo. Traía un capotillo de terciopelo negro, manga de brocado; una rica cadena, sombrero y pluma de color leonado, con una hermosa joya, de la cual pendía una gruesa perla del tamaño de una nuez. El duque de Cardona iba al lado siniestro á pió, pero cubierto, sino es en las ocasiones en que el Rey le preguntava alguna cosa, y en habiendo respondido se volvía á cubrir. Otros muchos señores venían también á pié, pero descubiertos. Seguíase á caballo inmediatamente el de Olivares y otros muchos grandes. Poco antes de llegar á la Cruz Cubierta, salió la universidad en forma, y cada doctor con la insignia, según su facultad; apeáronse, y hecha la venia á S. M. volvieron á montar á caballo. Vino después el ilustre cavildo, hizo lo mismo, y últimamente llegaron los Conselleres en forma de Ciudad, con gramallas (traje talar, distintivo de la magistratura municipal) de tercipelo carmesí, forradas de brocado; y sin dejar sus caballos, hicieron la función acostumbrada en tal ocasión. Del mismo modo hicieron su función los Diputados; y acavadas las solitas … ceremonias, el Conceller en cap se puso á la mano siniestra del Rey, usando de la anti gua preheminencia y singular gracia, que los católi cos Reies han concedido á esta ciudad. En esta forma, y con la debida orden, acompañaron á S. M. todos los puestos, hasta el dicho convento de Valldoncella, en donde quedó S. M., y volviéndose el sobredicho acompañamiento á Barcelona, quieren algunos decir que entró el Rey de secreto aquella noche en Barcelona.

    El día siguiente, por la tarde, concurrió un sin número de gente á la puerta de San Antonio, de calidad, que no cabiendo en los caminos, destruyeron la cosecha de muchos campos vecinos á la puerta. Llegada la hora de la entrada, y dispuestas las guardias según su estilo, salió S. M. de Valldoncella á caballo en la forma que el día antecedente: seguíanse á caballo el conde de Olivares, almirante de Castilla, duque de Maqueda y demás grandes de España. Con esta orden llegaron á la puerta, en donde esperaban los Conselleres; hizo pausa S. M., y bajó dentro de tres granadas primorosamente dispuestas, que abriéndose sucesivamente una á otra, salió de la última un hermoso (niño? [- falta la palabra]), que pronunciando algunos versos latinos, entregó al Rey las llaves de la ciudad. Reciviólas S. M. y diólas luego al Conseller en cap; entraron la puerta y recibieron al Rey bajo un rico palio: el Conseller en cap hició ([asió]) el caballo por el freno; guiavan al mismo caballo con un cordón de seda veinticuatro hombres, esto es, cuatro caballeros, cuatro ciudadanos, cuatro mercaderes, cuatro artistas y demás estados; puestos en esta orden, los cuatro Conselleres y dos caballeros llevaban el tálamo ([palio]). En esta disposición entraron por la calle del Hospital. Precipitávase.el caballo y pisaba la gramalla del Conseller, y visto ó advertido por S. M., dijo: «Consejero, date pesadumbre mi caballo?» Respondió: Sacra y Real Magestad, no. A poco rato, conociendo bien el Rey que el caballo daba pesadumbre al Conseller, desmontóse sin decir nada, y dijo al de Olivares: «Conde, dame otro caballo.» Apeóse el de Olivares, y trocaron los caballos con la orden que se ve. Llegó S. M. al llano de San Francisco, en donde estaba dispuesto un tablado con dosel, bordadas en él las armas Reales. Dejó el caballo S. M. y subió al tablado, y antes de sentarse desnudó la espada y la puso sobre el teatro que ya estaba dispuesto. Sentóse, y á la siniestra tomaron su asiento los Conselleres en sus bancos. Sosegado el concurso, y tomado cada uno su puesto, salió el guardián de San Francisco vestido con capa pluvial, y la vera Cruz, con sus acólitos, llegó á la presencia del Rey, y levantándose S. M. y descubierto, le tomó el guardián el juramento por las islas (Se llamaba así al juramento que prestaban los Reyes á su entrada en Barcelona, porque al prometer tener y observar, y hacer tener y observar los usages, constituciones, etc., prometían también mantener la integridad de los reinos de Aragón, de Valencia, condados de Rosellón, Cerdaña, etc., y la de las islas á ellos adyacentes.). Concluido el juramento disparó la artillería, y volvióse el guardián á su convento. Volvióse S. M. á sentar, y se dio lugar á que passaran las cofradías que con orden militar y mucha gala estaban á la parte de la marina: fueron pasando según su antigüedad por delante del Rey, y entrando á la calle Anxa, hacíanse los debidos acatamientos y salvas, y cada cofradía llevaba su divisa ó inbención. Acavado de pasar las cofradías, bolvió S. M. á tomar el cavallo, y con la disposición referida y multitud de hachas encendidas y bien ordenadas (por ser ser ya de noche), se encaminó S. M. á la Iglesia del Aseo. El marqués de Liche (El conde de Sástago, según así lo dicen varios historiadores.) llebava el montante yendo á caballo: llegando á la Iglesia, entró S. M., y en el altar mayor prestó el juramento que sus gloriosos predecesores ha vían acostumbrado, por la provincia de Cathaluña, con aquellas ceremonias que se estila: executado esto, se bolvió S. M. con el mismo lucimiento al llano de San Francisco, casas del duque de Cardona, en donde es tubo todo el tiempo que honrró esta ciudad.

    El viernes día XXVII fué S. M. á jurar á los tribunales y salas que se acostumbra, con el acompañamiento de toda la nobleza y demás personas que en semexantes funciones deven concurrir, y aquí dieron fin los juramentos y entrada.

  • Sale el virrey para mejorar las fortificaciones de Perpiñán y el Rosellón y/o esquivar la compañía de algunos grandes de España

    Jueves á 20 de Julio 1629 partió por la tarde el señor duque de Feria, Virrey …, para la villa de Perpiñán, con dos galeras de España que estaban en este puerto de Barcelona; y á lo que se dijo, era para añadir algunas fortalezas al castillo y plazas marítimas del Rosellón, por los recelos de la guerra de Francia en Italia y para hacer plaza de armas y banderas de soldados. Al otro día, que era 21, partieron el Conseller y Regente con algunos jueces de corte, por tierra, y según se decía, para hacer executar algunas sentencias en los que se havían lebantado con las represalias y mano armada contra la ciudad de Barcelona. Partióse el Virrey tan aceleradamente, sigún se murmurava, por no hospedar á tres grandes de España que pasavan de Madrid á Italia.

  • La guerra de Rosellón llega a Cataluña con la convocación bajo Princeps namque de un ejército popular para luchar en el norte

    No obstan que desde el any 1475 en sa, no se había publicat edicte de la convocasió de la gent de Catalunya en virtud del usatge Princeps namque, en tot y ab aixó als 13 de Juny de dit any se mana publicar en Barcelona, pretenent esser en lo cas que dit usatge parla; lo orde vingue de Madrid despachada del Consell de Aragó en forma de Cancellería als 4 del dit, manant ab ell á tots los catalans, que ab ser armes y vitualles acudissen á las parts del Comptats de Rosello y Sardanya lo dia sels asenyalaria, lo que ocasiona grans debats y los diputats se oposaren.

  • Llega noticia del desastroso sitio español de Leucate/Ocata, Rosellón, y sale un pequeño ejército para intentar ayudar

    Había mucho tiempo que en Perpiñán se hacían grandes aprestos de guerra, que las idas y benidas del duque de Cardona no heran sin mucho misterio. Resolvióse nuestro Rey, que Dios guarde, á tomar la plaza de la Ocata y sitiarla primero.

    Efectuóse el sitiarla por últimos de Agosto de 1637, bien que contra el común sentir, por tener poca gente para sitiarla, pues sólo se hallava el general conde de Cervellón (El maestre de campo milanés D. Juan de Cervellón (Zervelloni [¿Serbelloni?])) con unos 7 á ocho mil hombres. Sin embargo, con ellos y 32 cañones de batir pusieron cerco á la fortaleza, pero con tal anchura, que era preciso haver menester dos veces más gente.

    Con todo, batiéronla un mes continuo, haviendo desmoronado ya las murallas y puesto á tierra la primera, y estando para embestirla y dar sus escaladas, se suscitó la controbersia entre el de Cardona y Conde-Duque: aquél quería que el tercio de su hijo marqués de Pomara (D. Pedro de Aragón, marqués de Povar), embistiera; el otro no, sino su tercio; estando en estas contradiciones el enemigo hizo muestra con algunas numerosas tropas, y bien que por lo fuerte de las trincheras no osava embestir, viendo que la plaza boqueaba y que se acelerava el darle asalto, se resolvió, víspera de San Miguel de Septiembre á la noche, de dar socorro á la plaza, rompiendo el cordón y embistieron con furia francesa, de calidad que los nuestros, vien cobardemente, desamparando las trincheras se retiraron á Perpiñán, que ha haver todos obrado con el balor que obraron los del puesto por donde el enemigo embistió, se lograva una gran victoria.

    Déjase vien considerar desto, porque los franceses, viendo la mortandad que en ellos ejecutaban los nuestros, amedrentados se rretiraron con perdida de más de tres mil hombres, la mejor gente del Lenguadoc, que asistidos de su nobleza, no obstante unas piezas que cargadas de vala de mosquete les tiraba, embestían con gran denuedo.

    Retirados todos, unos por temor de otros, quedó el campo solo, hasta que con la luz del día reconociendo los asediados lebantado el cerco, y que nadie sino muertos se veían, embiaron al campo francés para que viniera el socorro, á cuia noticia marchó el exército francés, y sacando artillería, vagaje y otra mucha riqueza que havía se lo llevó consigo, dejando la plaza desmantelada.

    Estava la ciudad de Barcelona lebantando á esta sazón 500 infantes, y haviendo llegado la nueba del choque el día del Ángel Custodio, mandó la Ciudad partir 360 hombres que havía ya efectivos, y después los demás; fueron por sargento maior Don Antonio de Oms; capitanes, D. Luis de Paguera y Don Luis Tort, con otros cavalleros de igual calidad. Estubo esta gente por el Rosellón algún mes y medio, y viendo que no era menester, desde allí mismo la licenció la Ciudad dándoles diez reales á cada uno por los gastos del camino. Al salir de aquí fué gran concurso, y en la iglesia del Aseo el señor Obispo les bendijo las banderas, y despidiéndose de nuestra patrona Santa Eulalia, se fueron á dormir aquella noche á San Andrés de Palomar.

  • Salen 500 hombres para detener la inminente invasión hereje-francesa de Rosellón

    Savíase por mui cierto que el francés hacía muchos aprestos de guerra en el Lenguadoc, y que todo era para invadir Cathaluña y sitiar la plaza de Salsas, en desquite del suceso de la Ocata (Leucata llamada siempre Ocata y Laocata en todos los documentos catalanes de la época) y de Fuenterravía de que se hallava mui amargo; y así quiso probar por acá su suerte.

    En vista de tanto aparato y de los avisos que llegavan, por orden de S. M. partió el Conde de Santa Coloma, Virrey que era, á 4 de Maio 1639 para Gerona, desde donde diese calor á las fortificaciones de las plazas marítimas, y de las de tierra, que con los recelos de lo venidero se añadía algo á los presidios para su maior defensa.

    Al mismo tiempo se empezaron por las ciudades, villas y lugares de Cathaluña á levantar gente, para lo qual salieron algunos ministros y gente de suposición. Para la maior brevedad, en 2 de Junio la ciudad de Barcelona puso tres banderas para levantar 500 hombres, que en cinco días naturales estubieron ya efectivos: dávase á cada soldado 40 rr(eale)s de entrada y dos de sueldo, con su pan de munición todos los días. Los Cavos eran Don Antonio Doms (D. Antonio de Oms), Don Luis de Paguera y Don Luis Tord; á los mosqueteros añadieron de ventaja diez rr(eale)s todos los meses: partieron el día 8 de Junio y todos lindos mozos.

    Sávado á 11 de Junio de 1639, entró el francés y cinco mil cavallos, la maior parte de la milicia eran ereges esguicaros [esguízaro] y suecos. Entró con furia francesa y como no halló oposición, en breve corrió la cavallería toda la campaña, arruinando y talando el país. Tomaron á Claria (Clayrá) y á Rivas Altas, dos villas arto buenas en donde hicieron plaza de armas, corriendo después el Condado de Rosellón, entrando en las villas y lugares, saqueando todos los que les hacían resistencia.

    Tomaron Estagel (Estagell) y después á Opul (Opol), cuio castillo sin hacer arma alguna, le entregó infamemente el capitán, de nación castellano (Don Luis Núñez, flamenco de Bolduque), y todos asiguravan era imposible rendille, menos que á costa de muchas vidas, así por el terreno en que está fabricado, como por tener bastante guarnición para su defensa.

    Encaminóse el capitán á Perpiñán, en donde el Marqués de Torralua (Don Juan Torralto de Aragón que en 11 de Junio de 1639 escribió al Virrey la carta [que pongo en el comentario]) general le mandó dar un garrote, y al alférez quitar la caveza. Imputábanle de traidor y que por 500 doblones havía vendido el castillo, pero hasta los últimos trances de su vida estuvo siempre en que por covarde lo havía entregado.

  • Empieza el sitio francés de Salses, Rosellón

    Volviendo, pues, á los franceses, el mismo día que entraron en el Rosellón, tomado Clariá y Riuas Altas (Clayrá y Rivas Altas), hicieron plaza de armas en Clariá. Governava el exército francés el duque de Luy, hombre mui experto y gran soldado.

    Tomado Opul, pusieron luego sitio á Salsas (Opol y Salces); con mucha artillería y mui bien atrincherada, batían la plaza por todas partes horriblemente. Governava las armas de la plaza un castellano, hombre ya de edad (Don Miguel Lorente Bravo) y por hallarse tullido le substituía un mallorquín llamado Gil (Don Bartolomé Gili), con otros cavos de su posición. Tenían de guarnición setecientos hombres, mui buena gente: hallávanse bien bastecidos de víveres y municiones, y conocióse bien, pues fué el sitio con tal cuidado y rrigor, que ni un aviso siquiera pudo pasar de Perpiñán á la plaza de nuestro Virrey. Tenía su plaza de armas en Figuras (Figueras), en donde recogía todas las milicias para el socorro, porque tenía orden de S. M. de no socorrerla, ni chocar, menos que con exército de quarenta mil hombres.

    Aprestávase el sitio y continuávanse las baterías.

  • Diputación y ciudad levantan a más hombres para la guerra en Rosellón a cambio de reducciones en los impuestos reales y los sobre los aprendices

    El día 13 de Junio segunda fiesta de Pascua de Espíritu Santo, con la noticia de haver el francés invadido á Cathaluña, resolvió la Diputación levantar 1.200 hombres, por cuio coronel nombraron á Don Joseph Sorribas hijo de Phelipe Sorribas el viejo, y de esta ciudad. Havía servido 23 años en Flandes, era mui querido del Infante Cardenal, y havía venido por consejero del conde de Santa Coloma en esta guerra. Repartióse el tercio en seis compañías, y se formó una de estudiantes solamente; dábanse á cada soldado cinco libras (13’33 pesetas) de entrada y dos rreales de socorro.

    Lunes á 20 de Junio viendo la Ciudad la necesidad de gente, quiso levantar graciosamente 200 hombres más, dándoles el socorro que á los demás del tercio, y para abreviar esta leva publicó que todos los mancebos de qualquier oficio ó arte que fueran, que asentarían la plaza, les pasarían maestros de su oficio al volver, pagando solamente lo que un hixo del maestro suele pagar, y si algún hijo de maestro iba, le pasarían por la mitad menos. El miércoles á medio día estubieron ya los 200 hombres para marchar, y el viernes á otro día de Corpus, marcharon; cuio capitán era F. de Ripoll.

    Uniéronse con el tercio, que era de 500, y con estos tenía 700 efectivos. Hizo esta demostración la Ciudad en agradecimiento de la remisión que havía hecho S. M. de los quintos y franqueza de fogatxes, para cuia agencia tenía la Ciudad á Gerónimo de Navel en Madrid. También tenía la Diputación otro síndico para aquella gran contención que tenía el Consistorio con el Virrey, y S. M., en vista del servicio de ambacadas (Embajadas), despachó luego á ambos embaxadores con el decreto de sus pretensiones mui á favor de los comunes, para aorrarles el sueldo que logravan los dos enviados.

  • Salen 130 mosqueteros para Rosellón

    El día 15 de Junio 1639, salieron 130 mosqueteros del tercio de la Diputación á juntarse con los demás; cuio capitán era el obispo Vidal, cavallero así llamado (Era lo de obispo un sobrenombre ó mote).

    El señor Obispo, también á su costa, levantó 150 soldados; á todos los vistió con famosos capotes de campaña y sombreros blancos. Los demás obispos, cavildos, ciudades, villas, lugares y comunes, bien á su costa, levantaron soldados, cada uno sigún su posibilidad, y llegaron los lugares á dar de entrada á 25 y 30 libras á cada soldado, sin el socorro de calidad que se distribuieron los comunes: cavalleros, ciudadanos y quantos gozavan de privilegio militar tuvieron orden de salir á campaña, y á los que no salieron los desterraron con público pregón á Oran y otros presidios, con que salió mucha gente, de forma que asiguraron, que entre voluntarios y de sueldo pasavan de 18 mil hombres solamente de milicia cathalana. La proclamación (Proclamación católica á la magestad piadosa de Felipe el grande rey de las Españas y emperador de las Indias nuestro señor los Conselleres y Consejo de Ciento de la Ciudad de Barcelona Año 1640) dice que llegaron á 30.

  • Acude «inmensa gente» para ver la salida de 730 hombres para la guerra en Rosellón

    El día 25 de Junio partieron 730 hombres del tercio de la Diputación, que como havía falta de gente se hiva remitiendo á trozos; conducíalos un coronel y sargento maior; pasaron al Aseo á bendecir sus banderas, y dando vuelta á la ciudad, salían la Puerta Nueba á las 9 horas de la noche: acudió inmensa gente á verlos partir.

  • Salses se rinde a los franceses

    El día 19 de Julio 1639 después de 38 días de sitio cruelísimo, con minas y hornillos, hicieron volar una cortina de muralla, por donde dando escalada y al salto general, murió muchísima gente, y entre otros el cavo mallorquín, con cuia muerte descaeciendo los asediados, trató luego el castellano de entregar la plaza, y en buen romance, de venderla por precio de diez mil doblones. Entráronla con los pactos que quisieron los franceses. El governador se retiró á Narbona, la milicia la llevaron á Palma en donde estava el Príncipe de Conde, y las mujeres, niños y gente inútil la embió el de Luy á Perpiñán, con recado al de Torralta de que tratase de dar las llaves del castillo, ó que, quando no, él se vendría á buscarlas, á que le respondió que le aguardava siempre que quisiera venir. Fortificó el francés á Salsas quanto pudo.