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  • El legionario Lucio Cecilio Optato deja fondos para financiar combates de boxeo

    [Testamento de legionario deja fondos para financiar combates de boxeo. Hay una lápida romana] esquina de la calle de Arlet … en un mármol que hace dos ángulos en la esquina de la casa que era de D. Bernardo de Requesens y Montañans en el año 1600 y de D. Miguel de Cruillas, hoy dia D. Ramon Llauder, cerca de la iglesia de San Justo á la esquina de la calle que se llama den Arlet, que pasa de la calle de Hércules á la Libretería, y es una inscripcion de las mas famosas de España. Dice asi:

    L Caecilius L f Pap Optatus.
    > leg VII G Fel et > leg XV Apollin missus honesta missione ab imp M Aur Antonino et Aur Vero Aug atlectus a Barc inter immunes consecut in honores aedilicios II vir III flam Romae divorum et Augustorum qui r p Barc ita leg do lego darique volo X VII D ex quorum usuris semissibus edi volo quodannis spectac pugilum die IIII Iduum Iuni usque at X CCL et eadem die ex X CC oleum in thermis public populo praberi et haec ita praes tari ea condicione volo ut liberti mei item libertorum meorum libertarumque libertiquos honor
    l d d d
    seviratus contigerit ab omnibus muneribus seviratus excusati sint quot si quis eorum at munera vocitus fuerit tumea XVIID at transferri iubeo sub eadem forma spectaculorum quot s s est edendorum Tarracone

    [ie:

    L. Caecilius, Lucii Filius, Papirius Optatus, centurio legionis VII. geminae felicis, et centurio legionis xv. Apollinaris, missus honestâ missione ab imperatoribus, Marco Aurelio Antonino, et Aurelio Vero, Augustis. Adlectus ab antescriptis inter immunes, consecutus in honores aedilicios, Duumvir ter, Flamen Romae, Divorum et Augustorum, qui Reipublicae Barcinonensi ita legavit. Do, lego, darique volo denarium septem millia quingentos, ex quorum usuris semissibus edi volo, quodannis spectaculum pugilum die quarto iduum Junii usque ad denarium CCL. et eadem die ex denariis ducentis oleum in thermis publicis populo praeberi, et tecta praestari. Eâ conditione volo, ut liberti mei item libertorum meorum libertarumque liberti quos honor seviratus contigerit, ab omnibus muneribus seviratus excusati sint. Quod si quis eorum ad munera vocatus fuerit, tum ea denarium septem millia quingentos ad rempublicam Tarraconensem transferri jubeo, sub eadem formâ spectaculorum quod supra scripta est edendorum Tarracone.
    Locus datus decreto Decurionum.
    ]

    Tarracone.

    En el año 162 de Cristo, Siendo emperadores de Roma y Sres. de Catalana los hermanos Lucio Antonino Vero y Marco Aurelio, vivia un ilustre y famoso barcelonés, nombrado Lucio Cecilio Optato que era de la tribu Papia, ó Papyrica: el cual habia servido muchos años en diferentes partes al imperio Romano y habia alcanzado muchas gloriosas y honras, siguiendo las banderas romanas, en las cuales habia sido Centurion, o capitán de la legion séptima, nombrada Gemina Felice, y de la legion quincena, nombrada Apolinar.

    Cansado ya de servir, contento con aquellos honores que habia obtenido, alcanzó licencia de los emperadores para dejar la guerra y volverse honrado á su casa para descansar en ella. Y no solo esto; pero tambien le concedieron inmunidad y franquicia de los tributos que se acostumbraban para al Imperio.

    Puesto en su patria fué en ella Edil y Duumviro por tres veces, y sacerdote de los dioses y de los emperadores. Este Lucio Cecilio Optato, tiempo despues ordená su testamento, y dispuso de sus bienes para despues de su muerte, en la inscripcion que antecede. En ella se ve que con laudable liberalidad estableció una recreacion, fiesta ó placer público, ordenando que se entregase á la República de Barcelona siete mil quinientas monedas ó talentos (que serian ochocientos cincuenta y siete libras de la moneda nuestra).

    Lucio fundó con esta cantidad unos juegos públicos, espectables, y fiestas comunes, que se celebrasen en dicha ciudad en el dia diez de junio. Nombrábanse aquellos juegos, Pugitium ó Pugilum, que es como si digesemos de las puñadas. Nombrábanlos así, ó porque los jugadores se pegaban de puñadas, tocándose y guardándose con destreza, ó porque hacian cierla pugna ó artificiosa batalla; ó tal vez se llamarían asi porque se jugaban los sestos (cierta moneda) que se llevaban en la mano á puño cerrado. En fin fuesen los unos ó los otros, lo cierto es, que Lucio Cecilio mando que se hiciesen en Barcelona, y tambien que el dia de la fiesta ó espectáculo de dichos juegos, se diese posada franca á los que viniesen á verlos, y aceite para untarse á todos los que quisiesen bañarse y lavarse en los baños públicos.

    Lucio Cecilio hizo aquel legado con condicion de que si sus libertos, ó los hijos de ellos, ó los hijos de sus libertas llegasen á tener honra sin el trabajo del oficio. Y que haciéndose lo contrario el legado fuese perdido y pasado á la ciudad de Tarragona con las mismas condiciones.

  • Nuestro santo obispo Paciano vs el dios cornudo de la fiestas del año nuevo

    My only fear is, dearly beloved, lest by the unhappiness of wonted contrariety, by insisting on what is done, I should teach, rather than repress, sins; and that after the example of the Athenian Solon it would be better to be silent concerning great crimes, than to warn against them, the morals of our age having gone so far, that men deem themselves reminded, when they are forbidden. For this I suppose has very lately been the effect of my Cervulus,[1] that the offence has been wrought the more diligently, the more earnestly it was branded. And all that censure of a disgrace visibly stamped and often repeated, seems not to have repressed, but to have taught wantonness. Wretched man that I am! Where has been my guilt? They had not known, I suppose, how to act the wanton, had not I by blaming taught them.

    1. [1]note on his tract
  • Es ordenado a fuerzas San Paulino de Nola, sin que lo sepa su mujer, a cuyos brazos vuelve después

    Paulinus, as himself relates, being present in the church of Barcelona upon Christmas-day, was suddenly laid hold on by the people, dragged to their Bishop Lampius, then officiating at the altar, and ordained by him; his wife Therasia not knowing of it till it was done.

  • Los francos toman Barcelona

    Zade gouverneur Sarasin de Barcelonne est fait prisonnier à Narbonne.

    Louis après avoir passé l’hiver en Aquitaine, résolut au printems suivant d’aller assiéger Barcelonne, et de punir l’affront que Zade gouverneur de cette ville lui avoit fait l’année précédente de lui en refuser l’entrée. Zade informé du dessein de ce prince, pour le détourner de l’exécution, suivit le conseil d’un de ses confidens qui gagné, à ce qu’on croit, par Louis, le trahit et l’engagea à sortir de la place et d’aller se jetter aux pieds de ce roi, dans l’espérance d’obtenir aisément sa grâce: mais il fut à peine arrivé à Narbonne, qu’il fut reconnu, arrêté et amené ensuite à Louis (an 801). Ce prince le fit conduire à l’empereur son père qui le destitua de son gouvernement, et le condamna à un exil perpétuel. Les Sarasins de Barcelonne sur l’avis de la détention de leur gouverneur, élurent alors à sa place Hamar ou Hamur son proche parent, et se préparèrent à une vigoureuse défense en cas que Louis voulut tenter le siège de celte ville.

    […]

    Siège et prise de Barcelonne par Louis roi d’Aquitaine.

    Louis proposa à la même assemblée le dessein qu’il avoit d’aller faire le siège de Barcelonne, pour lequel il avoit déjà fait de grands préparatifs; ce qui fut généralement applaudi. Ce prince partit de Toulouse d’àbord après la fin de la dicte et se mit à la tête d’une puissante armée composée d’Aquitains, de Gascons, de Gots, de Bourguignons, de Provençaux et de Bretons. 11 partagea ses troupes en trois corps: le premier eut ordre de marcher sous la conduite de Rostaing comte de Gironne qu’il chargea du siège de la place. Il envoia le second corps au-delà de Barcelonne pour soutenir l’attaque, et empêcher les assiegez de recevoir du secours du côté d’Espagne. Ce corps éloit commandé par Guillaume duc de Toulouse, premier porte-enseigne de la couronne, lequel avait sous ses ordres le comte Ademar et plusieurs autres seigneurs de marque. Louis à la tête du troisième corps alla camper dans le Roussillon pour être à portée de secourir les deux autres selon le besoin.

    Rostaing eut à peine investi Barcelonne, que les assiégez envoierent en diligence à Cordouë demander du secours au roi Alhacan, qui après avoir heureusement terminé la guerre qu’Abdalla et Zuleiman ses oncles lui avoient suscitée, regnoit alors paisiblement sur les Maures d’Espagne. Ce prince fit aussitôt marcher une armée qui s’avança au secours de cette ville: mais les généraux Sarasins aiant eu avis à leur arrivée à Sarragosse qu’un corps de troupes étoit prêt à leur disputer le passage, ils levèrent aussitôt le piquet; et n’osant hasarder un combat, tournèrent leurs armes du côté des Asturies, pour se dédommager sur les terres des Chrétiens des frais de leur armement. Le roi Alphonse averti de leur marche, tomba sur eux dans le tems qu’ils y pensoient le moins, les défit entièrement et les tailla en pièces.

    Le duc Guillaume qui commandoit l’armée d’observation, voiant que les Sarasins avoient pris la fuite, et qu’il n’avoit rien à craindre de leur part, alla joindre le corps d’armée occupé au siège de Barcclonne. Les troupes Françoises redoublèrent alors leurs efforts, et gardèrent si exactement les lignes de circonvallation, que les assiégez aiant consumé tous leurs vivres, et n’en pouvant recevoir du dehors, ils furent obligez, pour ne pas mourir de faim, d’avoir recours aux alimens les plus vils, et jusqu’à manger du cuir. Plusieurs d’entr’eux, dévorés par la faim, et préférant la mort à une vie misérable, se précipitèrent du haut des murs. Malgré cette affreuse extrémité, les Sarasins loin de rallentir leur courage, continuèrent à se défendre avec beaucoup d’opiniâtreté, dans l’espérance que la rigueur de l’hiver obligeroit enfin les assiegeans à abandonner leur entreprise: l’événement ne répondit pas à leur attente. Les François résolus de continuer leurs attaques jusqu’à la réduction de la place, firent des barraques autour de leur camp, pour s’y loger pendant cette saison, ce qui déconcerta les assiégez.

    Les généraux François voiant enfin que la place ne pouvoit pas tarder à se rendre, en donnèrent avis au roi d’Aquitaine toujours campé dans le Roussillon, afin qu’il eût la gloire d’une si importante conquête. Ce prince partit aussitôt et arriva au camp devant Barcelonnc avec son corps d’armée: mais ce ne fut que six semaines après que cette ville fut enfin obligée de capituler. Les Sarasins qui composoient la garnison, livrèrent à Louis, Hamur leur gouverneur et rendirent la ville à ce prince, à condition qu’il leur accorderait la liberté de se retirer où bon leur semblerait. La capitulation conclue, les troupes Françoises se saisirent des portes de Barcelonne, où Louis différa d’entrer pour le faire d’une manière digne de sa pieté. Il y fit son entrée quelque temps après en procession, à la tète de son armée précédée du clergé, qui chantoit des hymnes et des cantiques spirituels depuis le camp jusqu’à l’église de la sainte Croix, où ce prince offrit un sacrifice d’actions de grâces pour la prospérité de ses armes. Cela fait, il confia le gouvernement de cette ville au comte Bera, et y mit une nombreuse garnison composée uniquement de Gots, c’est à-dire des peuples de la Septimanie et de la Marche d’Espagne. C’est ainsi que cette importante place, que les Sarasins avoient possédée pendant quatre-ving-dix années de suite, vint enfin au pouvoir des François après un siège de sept mois à compter depuis que Louis l’a voit fait investir, et de près de deux ans depuis qu’elle avoit été bloquée par son ordre. Il est vrai que les gouverneurs Maures avoient auparavant reconnu quelquefois la souveraineté des rois de France, et qu’ils s’étoient déclarez leurs vassaux; mais ce n’étoit que pour se maintenir sous leur protection dans l’indépendance des émirs ou rois de Cordouë; en sorte qu’ils regloient leur soumission sur leurs intérêts. Mais depuis que Louis le Débonnaire eut conquis cette ville, elle demeura toujours soumise à la couronne de France, et nos rois y furent reconnus pour souverains sans interruption jusqu’au règne de S. Louis, comme nous le verrons dans la suite.

  • Capitular de Carlos el Calvo a los «godos e hispanos» de Barcelona confirmando los estatutos jurídicos otorgados por Carlomagno y Luis el Piadoso

    In nomine Dei et individue Trinitatis.
    Karolus gratia Dei rex.
    […]
    Itaque notum sit omnium sancte Dei Ecclesie fidelium atque nostrorum, presentium scilicet et futurorum, partibus Aquitanie, Septimanie sive Ispanie consistentium magnitudini, quia progenitorum nostrorum, magnorum siquidem hortodoxorumque imperatorum avi videlicet nostri Karoli seu genitoris nostri augusti Ludowici, auctoritatem imitantes, Gotos sive Ispanos intra Barchinonem famosi nominis civitatem, vel Terracium castellum, quohabitantes simul cum his omnibus qui infra eundem comitatum Barchinonam Hispani extra civitatem quoque consistunt, quorum progenitores crudelissimum iugum inimicissime christiani nominis gentis sarracenorum evitantes ad eos fecere confugium et eandem civitatem illorum magnipotentie libenter condonarunt seu tradiderunt et ab eorundem sarracenorum potestate se subtrahentes eorum nostroque [dominio] libera et prompta voluntate se subiecerunt, complacuit mansuetudini nostre sub inmunitatis, tuitione defensionisque munimine benigne suscipere ac retinere et quo habitationem seu necessitatibus eorum oportunum auxilium sicut et ab illis progenitoribus eorum et ipsis constat per imperialium apicum sanctione[m] concessum clementer conferre quatenus quoque nostra regalis conservatio constructa atque innovatio in eorum bene gestis operibus exaltationi Ecclesie precioso Christi sanguine redempte eministret augmentum et animabus eorum ac nostre proficiat semper in emolumentum.
    [sigue la parte dispositiva]

  • Inventio del cuerpo de Eulalia por el obispo Frodoino en medio de intentos de consolidar el poder carolingio

    Existe una lápida sepulcral, fechada, a partir de sus características epigráficas, dentro de los siglos IX-X, y hallada en la actual catedral de Barcelona, que conmemora la inventio del cuerpo de Santa Eulalia:

    (HI)C REQUIESCIT BEATA EULALIA MAR(TI)RIS XPI QUI PASSA ET IN CIVITA(T)E BARCHINONA SUB DACIANO (P)RESIDE II ID(U)S F(E)B(RUARI)AS ET (A FR)ODOINO EP(ISCOP)O CUM SUO CLERO IN DOMUM S(AN)C(T)E MARIE X K(A)L NO(VEM)BR(IS) DEO G(RATI)AS

    [Citada de Catalunya romànica, vol. 20]

    Se ha apuntado que Frodoino, posiblemente, estuvo también implicad en la inventio del mártir Cucufate, acaecida en el lugar de Octaviano, en Sant Cugat del Vallès…

  • Muere el conde Wifredo II de Barcelona

    … fou enterrat al Monestir de Sant Pau del Camp, que probablement havia fundat ell mateix.

  • Llega el embajador judío del califato de Córdoba en una misión de paz y comercio

    This year [328, ie 939/10/18-940/10/5] the Jewish secretary Hasdai bin Ishaq al-Israili … concluded a peace treaty with the Frank, Sunifred, son of [Wilfred], lord of Barcelona and surroundings, under what for al-Nasir li-Din Allah were satisfactory conditions. The latter sent Hasdai bin Ishaq to Barcelona to conclude the above treaty with its lord, Sunifred. It happened that the fleet, led by Ibrahim bin Abd al-Rahman al-Baggani, which had raised anchor in the harbour of Almeria at the end of Rajab [940/5/11], arrived in Barcelona on Sunday the 10th of Shawwal [940/7/19]. On arriving, Hasdai let them know that he had concluded peace with its lord, Sunifred. In this fashion they were spared war, and the fleet left the harbour of Barcelona the same day.

    Hasdai proposed to other notables [who found themselves in Barcelona] that they should submit to the suzerainty of al-Nasir li-Din Allah, and that they should conclude peace with him. Some of his kings [ie lords] accepted this, such as Hugh …, one of their leaders, who had his seat in Arles …, who had sent a delegation in his name to the capital [Barcelona], to request safe conduct, so that traders from his land who so wanted could go to al-Andalus. This was granted, and the treaty was sent to Nasr bin Ahmad, governor [alcaid] of Fraxinetum … and to the governors of the Balearics and other coastal harbours of al-Andalus. Thus was guaranteed to those from the lands of Hugh …, and those from other communities included in the peace treaty their lives and wealth, and also all contents of their ships in such fashion, that they could dispose of their trade as they saw fit. From that moment their ships arrived in al-Andalus with much profit.

    Riquilda, daughter of [Wilfred II] Borrell … and mistress of diverse Franks, followed the path of Hugh … regarding peace with al-Nasir li-Din Allah, and sent him a Jew … B.rnat al-Israili, her counsellor, with wonderful curiosities from various parts of her land. [When al-Nasir received them], he accepted them and presented her with others of even greater value, thereby honouring her envoys.

    Then, with everything resolved, the Jew Hasdai ben Ishaq left Barcelona to return to al-Nasir li-Din Allah towards the end of Dhu al-Qi’dah [940/9/6]. He was accompanied by Gotmar, envoy of Sunifred, in accordance with the conditions agreed. The first of these was that [Sunifred] would cease to provide help to any Christians whatsoever, who had not accepted the suzerainty of al-Nasir li-Din Allah, thus accepted his peace and seeking for his pleasure. In addition, he was forced to undo the relationship he had with Garcia, son of Sanchez …, lord of Pamplona, to whom Sunifred had married his daughter, a marriage that he annulled out of obedience to the Caliph.

    He also guaranteed that all neighbouring [lords] who depended on him would also participate in the peace. Al-Nasir kept his word to Sunifred and ordered the coastal governors and the commanders [alcaids] of the fleet to steer clear of his lands and to leave the people of his land in peace. Al-Nasir respected the treaties with Sunifred and maintained peace with him, with Sunifred … and with the sons of both for two whole years, and he bore solemn testament to this in his court on Wednesday the 12th of Dhu al-Hijjah [940/9/18].

  • Die quod Barcinona interiit: Almanzor toma Barcelona con ayuda de los moros de Baleares

    Annus domini DCCCCº octuagesimus VIº, anno XXXIº regnante Leutario rege, die kalendas iulii, IIII feria, obcessa est Barchinona a sarracenis […] in eadem mense II nonas capta est ab eis et hibidem deperiit omnem substantiam quam hibidem congregaverant homines terrae illius. Ibidemque capti vel mortui […] sunt omnes habitantes eadem civitatem vel eiusdem comitatu qui hibidem intraverant ad custodiendum vel defendendum eam. Et qui residuus extiit mortuis vel captivus ductus est usque in Cordoba. Inter quos ethiam ductus est et hunc Motionem, filium Fruiani, condam […]. Motion auxiliante Deo regressus est a Corduba usque in Caragotia et hibidem infirmatus est infirmitate unde obiit […]. Et ipso suo alaude qui est ad ipsa Perella et ipso molino qui est ad Bisautio carta inde fecisset […] ad filio suo Wisado si remeasset […]. Et ipsa sua terra quod habebat in Siriano, iuxta Sancti Vicentii, vindere fecissent et ipso pretio dare ad Ermisinda captiva. Et ego Aurutio et Ega femina reversi summus de captivitate […]

  • Muere Borrell II

    Muere el Conde D. Borrell II.

  • Muere Ramón Borrell

    Muere el conde D. Borrell III.

  • Berenguer Ramón I reconoce los derechos locales de Barcelona

    Carta de franquicias otorgada por Berenguer Ramón I a la ciudad y condado de Barcelona.

  • Consagración de la primitiva catedral de Sta. Cruz y Sta. Eulalia

    Consagracion de la primitiva catedral de Sta. Cruz y Sta. Eulalia.

  • Muere Ramón Berenguer I

    Muere el conde D. Berenguer, el viejo.

  • Fallece Ramón Berenguer II, supuestamente asesinado por su gemelo

    Al siguiente año, y cuando no hacía un mes aún que la condesa Mahalta había dado á luz un hijo (el 11 de noviembre), que más adelante fué el célebre Ramon Berenguer III, el desgraciado padre fué víctima del encono de su hermano. ¡Oh! parecia que Dios castigaba en los hijos el ilícito matrimonio de que nacieron, y que se atrajo la excomunion del papa Víctor II.

    Hé aquí, en resúmen, el hecho tál como lo explica Pujades y lo trasmiten Marquilles, Tomich y Carbonell, formando una de las más poéticas tradiciones del país. El conde Ramon Berenguer, Cap de estopa, iba cazando en un bosque entre Hostalrich y San Celoni, y su hermano, adelantándose y desviándose de los demas de la partida, le encontró junto á la pértiga ó varal del Azor, la Perxa del Astor. Acometiéndole entónces, le mató alevosamente, haciéndole muchas heridas. Al caer del caballo el conde, el azor que llevaba en la mano echó a volar, yendo á posarse en una pértiga ó varal de aquellos árboles, como poniéndose en observacion de cuanto pasaba. El fratricida, ayudado de sus cómplices, trató de que desapareciese el cuerpo del delito, y atravesando por medio de las malezas y espesos matorrales de que estaba cubierto aquel lugar, fueron á arrojar el cadáver á un lago inmediato, que desde entónces se denominó Gorch del Compte.

    Los demas de la partida, al notar la tardanza de los dos hermanos, creyendo que les habria sucedido alguna desgracia, empezaron á correr en su busca hasta que viendo y reconociendo al azor, quisierno cojerlo por las pihuelas. No pudiendo conseguirlo, persiguiéronle obstinadamente hasta llegar á la orilla del lago, en el cual vierno sobrenadar el ensangrentado cuerpo del conde. Fué éste recogido y cuidadosamente puesto en un féretro, y le llevaron á la catedral de Gerona para darle sepultura eclesiástica. El azor se levantó del árbol en que se habia parado, junto á la orilla del lago, y fué siguiendo á la comitiva hasta llegar á la catedral, sobre cuya puerta fué a posarse. El cabildo y demas clerecía de aquella santa iglesia salió á recibir el féretro á las puertas del templo, ante una gran multitud de pueblo de la ciudad, que habia acudido á acompañar el cadáver de su señor. Sucedió entónces que habiendo el chantre ó capiscol de entonar y cantar el responso Subvenite Sancti Dei, ocurrite Angeli Domini, suscipientes animam ejus etc., nunca le fué posible cantar otras palabras que ¿Ubi est Abel frater tuus? ait Dominus ad Cainum, etc. Y por más que le fueran á la mano los señores del cabildo y demas clérigos, no dejó de repetirlo muchas veces con mayores y clamorosas voces.

    En cuanto al azor ó halcon, añade la crónica, murió de dolor, y en memoria de esto, se colocó allí una figura ó imágen de madera de aquella ave, en donde permaneció hasta 1604, en cuyo año, para dar fin al templo de la catedral, se derribó por órden del obispo Arévalo de Suazo el antiguo frontispicio. Pero el maestro que trazó y comenzó la nueva fábrica, para perpetuar la memoria de aquel hecho, puso en el suelo de la iglesia una piedra más grande que las otras del pavimento, y en ella esculpida y bien labrada la figura del azor; cuya piedra, -dice Pujades,- está á plomo y perpendicularmente puesta donde anteriormente estaba la de madera. [Autor Por más que hemos mirado, no hemos podido verla. Tal vez oculte la piedra la pared del coro.]

    Al cadáver del conde se le dió sepultura dentro de la misma iglesia, en una urna de piedra con estátua yacente. Más tarde fué trasladada al lugar en que actualmente se encuentra, que es sobre el dintel de la sacristía.

  • Un cierto Guillermo Ramón hace testamento antes de ir a luchar en Tierra Santa

    Los catalanes cuentan sus primeros viages marítimos á la Palestina desde el año de 1096, quando animados con el fervor de la primera cruzada de Godofredo de Bullon, partieron para la Siria con los señores nombrados por Zurita otros varones de Cataluña, cuyo exemplo abrió y facilitó el camino para la tierra santa á muchas personas principales de la provincia, de diferentes sexos y estados que quisieron señalar su piedad, y su valor. Entre estas personas se conserva la memoria de una insigne muger llamada Azalaida, que partiendo para la Siria el año de 1104 con las tropas que se embarcaban en la cruzada, dexó hecho su testamento declarando por último sucesor de sus bienes á la mesa capitular de Barcelona. A 6 de Julio de 1110 hizo también testamento Guillermo Ramón, antes de emprender su viage á la tierra santa, dexando quantiosas mandas para diversas obras pias en muchas iglesias de aquella ciudad y del condado. Y en aquel año otro caballero llamado Arnoldo Mirón, al tiempo de partir para la Palestina restituyó á la iglesia de Barcelona una viña sita en Monjuich.

  • Masacre de Almorávides cerca de Castelldefels

    Whilst the Count of Barcelona was pursuing the Course of his memorable and glorious Victory [the taking of Mallorca], with the greatest Success; his Joy was allay’d by the News of the Hagarens [Almoravids] having invaded his Lands, and having wasted them with incredible Fury, and had even laid Siege to Barcelona. He resolv’d to return to his own Countrey, in order to suppress the Pride of these Barbarians, tho’ with Intention to put an end afterwards to the Conquest [of the rest of the Balearics]. Mean while he recommended the Island to the Genouese; and to make surer of their Friendship, he honour’d them with the Arms of Barcelona, being the Red Cross of St. George on a White Field, and the Name of that Saint in Battel.

    Having landed betwixt Llobregat and Castle de Fels, (in Catalonia) he fell upon the Moors, who had now rais’d the Siege of Barcelona, and made such a Slaughter of them that the River Llobregat run with Blood as far as the Sea. Whilft the Count was overjoy’d with this good Success, there arrives a Saetia from Majorca, with Advice that the Genouese had sold and deliver’d up the City to the Moors. This oblig’d him to return to the Island; and once more he reduc’d them; so being loaded with Spoils, and particularly carrying along with him a Multitude of Christian Captives, he enter’d Barcelona victorious and triumphant.