Etiqueta: hambre

  • Los francos toman Barcelona

    Zade gouverneur Sarasin de Barcelonne est fait prisonnier à Narbonne.

    Louis après avoir passé l’hiver en Aquitaine, résolut au printems suivant d’aller assiéger Barcelonne, et de punir l’affront que Zade gouverneur de cette ville lui avoit fait l’année précédente de lui en refuser l’entrée. Zade informé du dessein de ce prince, pour le détourner de l’exécution, suivit le conseil d’un de ses confidens qui gagné, à ce qu’on croit, par Louis, le trahit et l’engagea à sortir de la place et d’aller se jetter aux pieds de ce roi, dans l’espérance d’obtenir aisément sa grâce: mais il fut à peine arrivé à Narbonne, qu’il fut reconnu, arrêté et amené ensuite à Louis (an 801). Ce prince le fit conduire à l’empereur son père qui le destitua de son gouvernement, et le condamna à un exil perpétuel. Les Sarasins de Barcelonne sur l’avis de la détention de leur gouverneur, élurent alors à sa place Hamar ou Hamur son proche parent, et se préparèrent à une vigoureuse défense en cas que Louis voulut tenter le siège de celte ville.

    […]

    Siège et prise de Barcelonne par Louis roi d’Aquitaine.

    Louis proposa à la même assemblée le dessein qu’il avoit d’aller faire le siège de Barcelonne, pour lequel il avoit déjà fait de grands préparatifs; ce qui fut généralement applaudi. Ce prince partit de Toulouse d’àbord après la fin de la dicte et se mit à la tête d’une puissante armée composée d’Aquitains, de Gascons, de Gots, de Bourguignons, de Provençaux et de Bretons. 11 partagea ses troupes en trois corps: le premier eut ordre de marcher sous la conduite de Rostaing comte de Gironne qu’il chargea du siège de la place. Il envoia le second corps au-delà de Barcelonne pour soutenir l’attaque, et empêcher les assiegez de recevoir du secours du côté d’Espagne. Ce corps éloit commandé par Guillaume duc de Toulouse, premier porte-enseigne de la couronne, lequel avait sous ses ordres le comte Ademar et plusieurs autres seigneurs de marque. Louis à la tête du troisième corps alla camper dans le Roussillon pour être à portée de secourir les deux autres selon le besoin.

    Rostaing eut à peine investi Barcelonne, que les assiégez envoierent en diligence à Cordouë demander du secours au roi Alhacan, qui après avoir heureusement terminé la guerre qu’Abdalla et Zuleiman ses oncles lui avoient suscitée, regnoit alors paisiblement sur les Maures d’Espagne. Ce prince fit aussitôt marcher une armée qui s’avança au secours de cette ville: mais les généraux Sarasins aiant eu avis à leur arrivée à Sarragosse qu’un corps de troupes étoit prêt à leur disputer le passage, ils levèrent aussitôt le piquet; et n’osant hasarder un combat, tournèrent leurs armes du côté des Asturies, pour se dédommager sur les terres des Chrétiens des frais de leur armement. Le roi Alphonse averti de leur marche, tomba sur eux dans le tems qu’ils y pensoient le moins, les défit entièrement et les tailla en pièces.

    Le duc Guillaume qui commandoit l’armée d’observation, voiant que les Sarasins avoient pris la fuite, et qu’il n’avoit rien à craindre de leur part, alla joindre le corps d’armée occupé au siège de Barcclonne. Les troupes Françoises redoublèrent alors leurs efforts, et gardèrent si exactement les lignes de circonvallation, que les assiégez aiant consumé tous leurs vivres, et n’en pouvant recevoir du dehors, ils furent obligez, pour ne pas mourir de faim, d’avoir recours aux alimens les plus vils, et jusqu’à manger du cuir. Plusieurs d’entr’eux, dévorés par la faim, et préférant la mort à une vie misérable, se précipitèrent du haut des murs. Malgré cette affreuse extrémité, les Sarasins loin de rallentir leur courage, continuèrent à se défendre avec beaucoup d’opiniâtreté, dans l’espérance que la rigueur de l’hiver obligeroit enfin les assiegeans à abandonner leur entreprise: l’événement ne répondit pas à leur attente. Les François résolus de continuer leurs attaques jusqu’à la réduction de la place, firent des barraques autour de leur camp, pour s’y loger pendant cette saison, ce qui déconcerta les assiégez.

    Les généraux François voiant enfin que la place ne pouvoit pas tarder à se rendre, en donnèrent avis au roi d’Aquitaine toujours campé dans le Roussillon, afin qu’il eût la gloire d’une si importante conquête. Ce prince partit aussitôt et arriva au camp devant Barcelonnc avec son corps d’armée: mais ce ne fut que six semaines après que cette ville fut enfin obligée de capituler. Les Sarasins qui composoient la garnison, livrèrent à Louis, Hamur leur gouverneur et rendirent la ville à ce prince, à condition qu’il leur accorderait la liberté de se retirer où bon leur semblerait. La capitulation conclue, les troupes Françoises se saisirent des portes de Barcelonne, où Louis différa d’entrer pour le faire d’une manière digne de sa pieté. Il y fit son entrée quelque temps après en procession, à la tète de son armée précédée du clergé, qui chantoit des hymnes et des cantiques spirituels depuis le camp jusqu’à l’église de la sainte Croix, où ce prince offrit un sacrifice d’actions de grâces pour la prospérité de ses armes. Cela fait, il confia le gouvernement de cette ville au comte Bera, et y mit une nombreuse garnison composée uniquement de Gots, c’est à-dire des peuples de la Septimanie et de la Marche d’Espagne. C’est ainsi que cette importante place, que les Sarasins avoient possédée pendant quatre-ving-dix années de suite, vint enfin au pouvoir des François après un siège de sept mois à compter depuis que Louis l’a voit fait investir, et de près de deux ans depuis qu’elle avoit été bloquée par son ordre. Il est vrai que les gouverneurs Maures avoient auparavant reconnu quelquefois la souveraineté des rois de France, et qu’ils s’étoient déclarez leurs vassaux; mais ce n’étoit que pour se maintenir sous leur protection dans l’indépendance des émirs ou rois de Cordouë; en sorte qu’ils regloient leur soumission sur leurs intérêts. Mais depuis que Louis le Débonnaire eut conquis cette ville, elle demeura toujours soumise à la couronne de France, et nos rois y furent reconnus pour souverains sans interruption jusqu’au règne de S. Louis, comme nous le verrons dans la suite.

  • Un fraile carmelita dice que la peste y el hambre no son culpa de los judíos, sino de los consejeros por especular en trigo

    The famines of 1333, remembered later as «the first bad year,» caused riots in Barcelona against municipal councilmen, not against the Jews. When the Carmelite friar Bernat Puig preached on Christmas Day 1333, instead of «sowing peace» and «inducing the populace, as he ought, to endure the high wheat prices patiently,» he said only that the city councillors had caused the famine by hoarding grain, and that «it was fitting that God should give the city tribulations and anguishes, because of its evil government.»

  • Privilegios para los proveedores de bienes básicos que no sean italianos

    Con el fin de abastecer la ciudad de Barcelona, donde se dejaba sentir gran carestia de granos y demás artículos de primera necesidad, concedió grandes privilegios el rey Don Pedro en 23 de Mayo de 1337, á los que por mar y tierra abasteciesen la ciudad, exceptuando sin embargo á los italianos. Hace mencion en este privilegio de una sociedad proveedora llamada de los Bardos (Bardorum).

  • Llevan a la Santa Madrona a la catedral para que llueva, y funciona

    Jueves á 10 de Octubre 1630 se trasladó, como es costumbre, el cuerpo de la gloriosa virgen Santa Madrona de su casa á la iglesia del Aseo, por la gran sequera (Sequía), pues apenas se podía labrar la tierra, y como seca, y ya sobre no haverse cojido cosa alguna, casi en toda Cathaluña el año antecedente, era maior el desconsuelo en la gente, y así recurriendo con su acostumbrada deboción á nuestra patrona nos socorrió Dios por su medio en breves días con agua bastante para poder sembrar, y así la restituieron á su casa, rindiéndole infinitas gracias.

  • La multitud intenta matar a los consejeros por privarla de pan, y come sin hornear la masa facilitada por el Virrey (un pijo asqueroso)

    No cabe en humano encarecimiento la suma necesidad y la hambre que se padeció no sólo en Barcelona, pero por Gathaluña, desde primeros de Diciembre de 1630 hasta el Junio de 1631. Llegó á baler el trigo á dos doblones la quartera (0’7232 de hectolitro), y el arroz y abas á treinta y seis y á quarenta rreales, sin que se hallase ni de uno ni de otro, y lo poco que se encontraba lo trayan por mar, malo, puerco y ediondo, y á ningún precio se hallaba ni pan ni trigo, y estando ya en Marzo creció más la necesidad, pues cesaron de vender pan en las tablas públicas y el sacar trigo á la plaza. Llegó esto á extremo que la gente y los niños hiban {gritando) vía fora fam (Vía fora, grito de alarma, de cuya traducción da una idea el «échate afuera,» castellano. El vía fora es popular en Cataluña, y así se grita vía fora lladres, pidiendo auxilio contra ladrones; vía fora foch y por razón de incendio, ó simplemente vía fora, vía fora, invitando á las gentes á echarse á la calle.) por las calles; y dia de Santa Madrona, commovida la plebe, quiso dar saco á la aduana. Entendieron(lo) los Conselleres, y encaminándose á ella, así como los vio el tumulto, dio tras ellos con ánimo á lo que se veía de matarlos, por lo mal prevenidos que se hallaban para un lanze como este y que les constava tan de antemano, retiráronse los Conselleres en un baluarte para defenderse, en donde como asediados estubieron, hasta que entendido por el Virrey, tomando su guardia y carroza fué al baluarte, y después de larga conferencia los sacó consigo, y yendo á la aduana, repartieron el pan que havía amasado, y se dio orden que incesantemente se amasase; pero sucedía que la estava aguardando así cómo lo sacavan del orno, y medio cocido, á puñadas hasían de él, y á beces sucedió robar la masa medio hecha, y llegó esto á estado, que mandó la Ciudad que ningún orno cociera pan de particulares, que no fuesen masadas competentes, sigún la gente de la casa; pero ni con esto se asiguraba, porque en los hornillos de las casas cada uno se cocía, y era forzoso, porque no estava sigura la masa en saliendo de casa. Esto pasava aquí dentro: ¡qué sería en la provincia, y aquí en los lugares vecinos que se socorrían de Barcelona! Fué preciso poner guardias para que uo dejasen salir pan, pero ni eso bastava, porque entre las cargas del fiemo, y cosas á este tono, sacavan para algunos el pan ó la arina. De á fuera solían traer alguna poca, pero á dos rreales de á ocho la arroba, apenas la de(ja)van tocar en los sacos, y si algún particular tenía algún poco de trigo, por mucha amistad á los amigos, les vendía á siete y ocho libras la quartera, moneda de plata castellana. Con estas penalidades se pasó aquel hivierno, manteniéndose los pobres y los niños con arroz, hasta llegar al segar los ordios (Centenos.), que anticipando las siegas, y haciendo secar el grano al calor de los ornos, empesó la pobre gente á socorrerse. Con eso asiguravan que en la ribera del Ebro y campo de Tarragona, mucha gente pereció miserablemente á mano de la pura necesidad y hambre.

    Es cosa bien singular de nuestra vanidad la que voy á decir: estando en medio destas angustias, llegó la nuera del duque de Cardona, Virrey, y se hicieron aquel año las maiores y más célebres carnestolendas que aya visto Barcelona, y aunque el obispo quiso privarlas, interpúsose el Virrey con que su nuera deseava verlas, y así benció, y se tubieron tan singulares como he dicho, sin que para los bayles y fiestas se echase menos el pan, ni se conociesen los ahogos y travajos que se padecían.

  • Llevan a San Severo al convento de Santa Clara para pedir lluvia y así poder comer

    Añadíase á la necesidad sobredicha la mala disposición de cosecha, pues por falta de agua se hiva perdiendo ya. Acudieron con rogativas á los Santos, y por último al glorioso San Sever(o), que llebándolo con aquella solemnidad que ya en otro capítulo hemos referido, al combento de Santa Clara, y cantando allí un solemne oficio el día 9 de Abril de [1631], quiso Dios socorrernos con bastante agua para asigurar la cosecha, y con ella el consuelo de tanto afligido; restituióse aquella misma mañana el Santo al Aseo, y el día 11 de Maio del mismo año se hizo una procesión general en hacimiento de gracias, llebando en una misma peaina el cuerpo de Santa Madrona y la reliquia de San Sever(o), y aquel mismo día se bolvió el cuerpo de la Santa á su iglesia y casa.

  • Descripción del espectáculo «Buffalo Bill’s Wild West», con unas consideraciones antropológico-literarias; desembarcan mareados, y se embarcan hambrientos

    BÚFALO BILL’S

    [Información zoológica sobre los búfalos]

    Barcelona tuvo el gusto de ver pieles-rojas de la gran familia americana en 1493 cuando Cristóbal Colón regresó de su primer viaje, siendo recibido en nuestra ciudad por los reyes católicos.

    Pero en cuanto á bisontes bien se puede asegurar que no vio aquí el primero hasta hace unos doce años, cuando vino el domador Bidel en sus buenos tiempos, trayendo una rica y variada colección zoológica en la cual había un hermoso ejemplar de aquellos indivíduos de la espacia bovina.

    A pesar de que en 1493 vinieron caribes á Europa, Barcelona que ha visto trabajar en sus teatros árabes, senegaleses, tártaros, mongoles, etc… no había visto aún en su verdadero traje á los hijos da las praderas norte-americanas hasta el día de ayer en que les vio aparecer con sus túnicas de piel de antílope adornado con púas de puerco espín y sus típicos mocasines, con el rostro pintarrajeado á la usanza de su país y llevando también sus propias armas y arreos de la vida nómada.

    Los indios de la América del Norte, algo distintos de los fueganos y sud-americanos, como también de los toltekas de la región central, pertenecen en su mayoría á la numerosa tríbu da los Siux, y hablan la lengua narcotah que algunos sabios comparan al dialecto de los tártaros manchues. Lo cual puede probar que an épocas remotas los hijos del Asia invadieron las llanuras del Alaska, pasando el estrecho de Bering.

    Esta raza que no nos ha hecho ningún mal y que tan bien acogió á los primeros europeos, causa verdadera tristeza á los hombres pensadores al verla destinada á fundirse ante los rayos de la civilización moderna que de día en día va extendiendo sus conquistas hacia el Lejano Oeste como denominan los yankees á la extensa pradera americana.

    Mañana no quedará como recuerdo de su pasada existencia más que aquel triste poema conocido en los Estados Unidos por Las Memorias de Tanner el cual tan bien los retrata en su vida íntima por haber participado de ella durante 30 años.

    Y luego como nota de brillante colorido, las populares descripciones del conocido autor de Los cazadores de caballeras y La Jornada de la Muerte, también recordarán á esos desgraciados pieles rojas, condenados á perecer en la especie. Estas obras encierran el principio y fin de aquellos desdichados hijos del desierto, crueles con la raza blanca, desde el día en que ésta les pagó su hospitalidad con la más negra de las ingratitudes.

    Saludemos pues benévolamente á los últimos descendientes de un pueblo que fué, y de cuyas dos ramas Aztecas y Delavares ya no queda ni un solo individuo; y vamos á describir la fiesta de ayer.

    El espectáculo

    El espectáculo «Búfalo Bill’s Wild West», puede considerarse dividido en tres partes: presentación de costumbres de los habitantes del Oeste de los Estados Unidos, agitación y ejercicios de tiro.

    En la primera, que no importa decir es la más instructiva, se presentan escenas sumamento pintorescas, y que si bien no producen una ilusión completa, trasladan al espectador con un pequeño esfuerzo de imaginación á las praderas americanas del Oeste.

    La segunda es una demostración brillante del dominio que sobre el caballo tiene el ginete americano, tanto el indio como el blanco.

    Y la tercera, es una prueba de la habilidad que en el tiro de pistola, revólver y carabina, tienen los norteamericanos y especialmente el coronel Cody.

    Constituía el primer número del programa de ayer el desfile de toda la compañía. Presentóse el grupo de los indios Arrapahos, con sus trajes de colores, la cabellara suelta, casi tendidos sobre sus caballos, á la carrera, formados en línea, dando aullidos, blandiendo sus armas, y después de dar una vuelta al redondel detuviéronse en medio, todos á una y con precisión admirable. Allá á lo lejos se vio aparecer á su jefe Black Heart (Corazón Negro), que fué recibido con gritos de júbilo por sus subordinados, y después de dar también una vuelta á la pista se detuvo junto á ellos.

    Al mismo tiempo aparecía un grupo de vaqueros americanos seguidos del rey de los vaqueros, Buck Taylor, y practicaron la misma maniobra.

    Así fueron desfilando el grupo de indios Brulé; su jefe Little Chiot; el grupo de la tribu de indios Cut Off; Bave Bear (Oso valiente), otro grupo de vaqueros mejicanos; el de indios Cheyenne; Eagle Horn (Cuerno de águila), su jefe; un grupo de muchachas del Oeste de los Estados Unidos; el vaquero más pequeño del mundo llamado Bennia Irving; los Boys Chiete, pequeños jefes del pais de los Siux; las banderas española y norte-americana; el grupo ds indios Ogallala Siux; su jefe Low Neck (Cuello Corto); Rockey Rear (Oso Rojizo) médico hechicero del pais de los Siux, según rezan los programas, Red Shirt (Camisa Roja) jefe guerrero del pais de los Siux, y por último el arrogante Buffalo Bill, ó sea el coronel Cody, que después de dar, montado en su brioso caballo, la vuelta de ordenanza á la pista, se paró de repente ante la presidencia y saludó quitándose el sombrero airosamente.

    Mientras duró el desfile no cesaron ni un punto los gritos de los indios, que, con sus multicolores trajes, su rostro pintarrajeado, sus cabellos completamente negros y sueltos formaban un conjunto abigarrado y en extremo pintoresco.

    Los aplausos del público demostraron el buen efecto que la había producido el desfila.

    Una carrera de caballos entre ua mejica-no, un vaquero y un indio, y una pantomima en que se ponía á la vista el modo de conducir el correo en las regiones fronterizas de los Estados Unidos antes de la construcción de los ferrocarriles constituyeron los dos números siguientes.

    Aunque en Barcelona estamos cansados de ver hábiles tiradores, arrancó aplausos con sus ejercicios de una precisión admirable, la señorita Annie Oakley.

    Daba gusto ver á aquella niña, pues aspecto de niña tiene desde lejos, colocarse á seis ó siete pasos de la carabina; echar á correr al mismo tiempo que se le arrojaba al aire un objeto, cojer la carabina, disparar y convertir en cien pedazos el blanco.

    El ataque, por los indios, de un tren de emigrantes es un cuadro que impresiona por su acción verdaderamente dramática, y que tiene por remate una nota elegante y sumamente agradable. Las chicas del Oeste y los vaqueros, para demostrar la alegría que les ha producido el haber derrotado á los indios, bailan á caballo los rigodones conocidos con al nombre de Virginia Reel.

    Tiene también interés dramático, aunque hay que confesar que todas estas escenas en que se presentan episodios, tienen mucho de espectáculo, y por lo tanto la ilusión dista bastante de ser completa, el desafío de «Búffalo Bill» con Yellow Hand en presencia de las tropas ds los Estados Unidos y de las fuerzas de los indios rebeldes, después de haber andado á tiros unos y otros. Esta pantamima se refiere á un acontecimiento histórico en que fué principal actor el mismo «Búffalo Bill.»

    La escena que en nuestro concepto tiene más sabor local, si así puede decirse, es la primera de las que en el programa son llamadas «Pasatiempos de los vaqueros». Consiste en tirar el lazo á una manada da caballos que figuran ser salvajes y que corren como flechas. En las otras escenas se ve más la hilaza, ó sea el estudio y la preparación, pero de todas maneras tienen gran mérito. Montan aquellos ginetes increíbles sobra los caballos indomables, se agarran fuertementa de piernas á los lomos, clavan las espuelas en los ijares, y ya puede botar, y encabritarse, y arrojarse al suelo, y revolcarse, el caballo: permanece el ginate pegado al animal y llega por fin á dominarlo por completo. Sucede á veces que el ginete cogido fuertemente á la cuerda es arrastrado por el caballo; otras en que cae debajo de este, herido, y sus compañeros tienen que levantarlo.

    Otro de los números curiosos es el ataque de la diligencia Deadwood, por los indios y su derrota por las avanzadas y los vaqueros almando da «Búffalo Bill».

    El vehículo que sa presenta, completamente desvencijado y en el que subieron varios señores del público y dos cow-boys, es célebre por los muchos asesinatos que en él se han cometido y por las celebridades que en él han viajado.

    Según el programa, dos presidentes de los Estados Unidos, cuatro reyes y todas las personas reales que asistieron al Jubileo da la reina Victoria en Londres, se han sentado en este carruaje.

    Produce verdadera emoción la carrera á caballo de dos mujeres indias. Montan á horcajadas como los hombres, se agarran como ellos fuertemente á los lomos y salan disparadas. El caballo no lleva silla, ni estribos, y sin embargo, aquellas amazonas parecen adheridas al bruto.

    Sosos y monótonos, si se quiere, son los bailes del trofeo, de cabellera y de guerra que dan á conocer los indios; pero como son reproducciones exactas de las mismas danzas que se bailan en el Fart-vest, ó mejor las mismas, tienen todo el sabor local que se puede pedir.

    La caza del búfalo, no obstante ser uno de los números más llamativos del programa, no resulta, á nuestro parecer, a mucho efecto. Casi es tan sosa como las danzas.

    El joven tirador Johnne Bake, el tiro de pistola y de revolver y las carreras á caballoentre chicas americanas fronterizas, no ofrecen ninguna novedad, pero tienen extraordinario mérito por la precisión.

    En cambio «Buffalo Bill» tirando montado á galope y con precisión suma, es una de las cosas más notables que darse pueden.

    El ataque de un rancho fronterizo tiene también mucho de convencional; pero da una idea bastante exacta del sigilo y la audacia son que llevan á cabo los indios sus golpes de mano.

    Termina el espectáculo con el desfile desordenado de tedos los indios, vaqueros y mejicanos. Formando tres círculos concéntricos, corren los ginetes en opuestas direccionas con rapidez vertiginosa, lanzando ahullidos salvages. Es de ver flotando al aire las plumas y las cabelleras de los indios, entremezclándose los brillantes colores de los trages, á los pálidos rayos del sol muriente. Parece imposible que no haya la más leve confusión, que puedan dar vueltas con la seguridad de una rueda sin que uno interrumpa un solo instante el paso del otro. Por fin, en informe pelotón regresan á las cuadras, sobresaliendo entre todos la varonil y gallarda figura de Búffalo Bill.

    Al salir del cireo la concurrencia se desparramó por los campamentos para ver de cerca los indios que se mantenían encerrados en sus tiendas, asomando da vez en cuando la cabeza con el cebo de un cigarrillo.

    A la puerta del hipódromo vimos vendedores de caña dulce y en el interior unos vendedores ambulantes ofrecían otro dulce preparado con granos de maíz y miel.

    Un chiquillo piel roja que discurría entra la gente, tomaba los céntimos que le ofrecían con el mismo desenfado de un piel blanca. Por lo visto estos salvajes ya están fuera de la edad de ia permuta y comienzan á familiarizarse con la moneda.

    Producía extraño efecto aquel campamento indio del Far-West trasladado á la izquierda del ensanche, y uno no sabía convencerse de que con tanta tranquilidad pudiéramos permanecer sin peligro al lado de los terribles cazadores de cabelleras.

    La concurrencia que asistió al nuevo Hipódromo fue numerosa. No bajaría de siete mil personas.

  • Hambre, miedo, asesinatos

    Feia cinc mesos que els barcelonins no sabíem el que era pau ni tranquil·litat. Cinc mesos que vivíem en un vèrtig i sobresalt continuats. Havíem arribat en un moment en què semblava que no podríem aguantar més, tants i tants eren els aconteixements que havíem viscut i presenciat per dissort nostra. I va venir el dia de Nadal d’aquell any 1936, que gosaria afirmar fou el Nadal més trist i més amarg de tos els Nadals que Barcelona ha viscut. Fou decretat dia feiner, i aquell dia es trevallà com sempre…, com cada dia.

    Déu va permetre que fos precisament en aquells dies de Nadal que comencés a escasejar el pa; i es van veure les primeres cues davant dels forns, que per ésser les primeres, i durar hores i més hores, i coincidir ademés amb els primers dies que deixà d’encendres l’enllumenat públic, feien llòbregs i paorosos els nostres carrers. Que lluny estaven els Nadals d’abans, amb totes les botigues curulles de llaminadures, els aparadors lluents i atapeïts, i la gent amb cara alegre corrent adalerada fent els preparatius per a la gran diada familiar! Aquell Nadal, en altra temps festa de pau i germanor, transcorria enmig del pànic causat pel despotisme més ferotge que mai s’havia conegut.

    D’aquell Nadal tan trist encara en tinc personalment un record més amarg i inoblidable. A mitja tara i estant amb la botiga oberta,–però que no hi entrava ningú–s’aturà davant de casa un cotxe, del que en baixaren quatre o cinc homes amb caçadora de pell i pistoles penjades en bandolera. Entraren tots alhora, i demanaren pel meu pare. El meu pare no pogué sortir… per que feia un mes i mig que un grup armat, semblant al que allavors el demanava imperiosament, se l’havia emportat en un cotxe com aquell i l’havien sacrificiat davant els murs del cementiri de Moncada.