Etiqueta: Condado de Barcelona

  • Los francos toman Barcelona

    Zade gouverneur Sarasin de Barcelonne est fait prisonnier à Narbonne.

    Louis après avoir passé l’hiver en Aquitaine, résolut au printems suivant d’aller assiéger Barcelonne, et de punir l’affront que Zade gouverneur de cette ville lui avoit fait l’année précédente de lui en refuser l’entrée. Zade informé du dessein de ce prince, pour le détourner de l’exécution, suivit le conseil d’un de ses confidens qui gagné, à ce qu’on croit, par Louis, le trahit et l’engagea à sortir de la place et d’aller se jetter aux pieds de ce roi, dans l’espérance d’obtenir aisément sa grâce: mais il fut à peine arrivé à Narbonne, qu’il fut reconnu, arrêté et amené ensuite à Louis (an 801). Ce prince le fit conduire à l’empereur son père qui le destitua de son gouvernement, et le condamna à un exil perpétuel. Les Sarasins de Barcelonne sur l’avis de la détention de leur gouverneur, élurent alors à sa place Hamar ou Hamur son proche parent, et se préparèrent à une vigoureuse défense en cas que Louis voulut tenter le siège de celte ville.

    […]

    Siège et prise de Barcelonne par Louis roi d’Aquitaine.

    Louis proposa à la même assemblée le dessein qu’il avoit d’aller faire le siège de Barcelonne, pour lequel il avoit déjà fait de grands préparatifs; ce qui fut généralement applaudi. Ce prince partit de Toulouse d’àbord après la fin de la dicte et se mit à la tête d’une puissante armée composée d’Aquitains, de Gascons, de Gots, de Bourguignons, de Provençaux et de Bretons. 11 partagea ses troupes en trois corps: le premier eut ordre de marcher sous la conduite de Rostaing comte de Gironne qu’il chargea du siège de la place. Il envoia le second corps au-delà de Barcelonne pour soutenir l’attaque, et empêcher les assiegez de recevoir du secours du côté d’Espagne. Ce corps éloit commandé par Guillaume duc de Toulouse, premier porte-enseigne de la couronne, lequel avait sous ses ordres le comte Ademar et plusieurs autres seigneurs de marque. Louis à la tête du troisième corps alla camper dans le Roussillon pour être à portée de secourir les deux autres selon le besoin.

    Rostaing eut à peine investi Barcelonne, que les assiégez envoierent en diligence à Cordouë demander du secours au roi Alhacan, qui après avoir heureusement terminé la guerre qu’Abdalla et Zuleiman ses oncles lui avoient suscitée, regnoit alors paisiblement sur les Maures d’Espagne. Ce prince fit aussitôt marcher une armée qui s’avança au secours de cette ville: mais les généraux Sarasins aiant eu avis à leur arrivée à Sarragosse qu’un corps de troupes étoit prêt à leur disputer le passage, ils levèrent aussitôt le piquet; et n’osant hasarder un combat, tournèrent leurs armes du côté des Asturies, pour se dédommager sur les terres des Chrétiens des frais de leur armement. Le roi Alphonse averti de leur marche, tomba sur eux dans le tems qu’ils y pensoient le moins, les défit entièrement et les tailla en pièces.

    Le duc Guillaume qui commandoit l’armée d’observation, voiant que les Sarasins avoient pris la fuite, et qu’il n’avoit rien à craindre de leur part, alla joindre le corps d’armée occupé au siège de Barcclonne. Les troupes Françoises redoublèrent alors leurs efforts, et gardèrent si exactement les lignes de circonvallation, que les assiégez aiant consumé tous leurs vivres, et n’en pouvant recevoir du dehors, ils furent obligez, pour ne pas mourir de faim, d’avoir recours aux alimens les plus vils, et jusqu’à manger du cuir. Plusieurs d’entr’eux, dévorés par la faim, et préférant la mort à une vie misérable, se précipitèrent du haut des murs. Malgré cette affreuse extrémité, les Sarasins loin de rallentir leur courage, continuèrent à se défendre avec beaucoup d’opiniâtreté, dans l’espérance que la rigueur de l’hiver obligeroit enfin les assiegeans à abandonner leur entreprise: l’événement ne répondit pas à leur attente. Les François résolus de continuer leurs attaques jusqu’à la réduction de la place, firent des barraques autour de leur camp, pour s’y loger pendant cette saison, ce qui déconcerta les assiégez.

    Les généraux François voiant enfin que la place ne pouvoit pas tarder à se rendre, en donnèrent avis au roi d’Aquitaine toujours campé dans le Roussillon, afin qu’il eût la gloire d’une si importante conquête. Ce prince partit aussitôt et arriva au camp devant Barcelonnc avec son corps d’armée: mais ce ne fut que six semaines après que cette ville fut enfin obligée de capituler. Les Sarasins qui composoient la garnison, livrèrent à Louis, Hamur leur gouverneur et rendirent la ville à ce prince, à condition qu’il leur accorderait la liberté de se retirer où bon leur semblerait. La capitulation conclue, les troupes Françoises se saisirent des portes de Barcelonne, où Louis différa d’entrer pour le faire d’une manière digne de sa pieté. Il y fit son entrée quelque temps après en procession, à la tète de son armée précédée du clergé, qui chantoit des hymnes et des cantiques spirituels depuis le camp jusqu’à l’église de la sainte Croix, où ce prince offrit un sacrifice d’actions de grâces pour la prospérité de ses armes. Cela fait, il confia le gouvernement de cette ville au comte Bera, et y mit une nombreuse garnison composée uniquement de Gots, c’est à-dire des peuples de la Septimanie et de la Marche d’Espagne. C’est ainsi que cette importante place, que les Sarasins avoient possédée pendant quatre-ving-dix années de suite, vint enfin au pouvoir des François après un siège de sept mois à compter depuis que Louis l’a voit fait investir, et de près de deux ans depuis qu’elle avoit été bloquée par son ordre. Il est vrai que les gouverneurs Maures avoient auparavant reconnu quelquefois la souveraineté des rois de France, et qu’ils s’étoient déclarez leurs vassaux; mais ce n’étoit que pour se maintenir sous leur protection dans l’indépendance des émirs ou rois de Cordouë; en sorte qu’ils regloient leur soumission sur leurs intérêts. Mais depuis que Louis le Débonnaire eut conquis cette ville, elle demeura toujours soumise à la couronne de France, et nos rois y furent reconnus pour souverains sans interruption jusqu’au règne de S. Louis, comme nous le verrons dans la suite.

  • Capitular de Carlos el Calvo a los «godos e hispanos» de Barcelona confirmando los estatutos jurídicos otorgados por Carlomagno y Luis el Piadoso

    In nomine Dei et individue Trinitatis.
    Karolus gratia Dei rex.
    […]
    Itaque notum sit omnium sancte Dei Ecclesie fidelium atque nostrorum, presentium scilicet et futurorum, partibus Aquitanie, Septimanie sive Ispanie consistentium magnitudini, quia progenitorum nostrorum, magnorum siquidem hortodoxorumque imperatorum avi videlicet nostri Karoli seu genitoris nostri augusti Ludowici, auctoritatem imitantes, Gotos sive Ispanos intra Barchinonem famosi nominis civitatem, vel Terracium castellum, quohabitantes simul cum his omnibus qui infra eundem comitatum Barchinonam Hispani extra civitatem quoque consistunt, quorum progenitores crudelissimum iugum inimicissime christiani nominis gentis sarracenorum evitantes ad eos fecere confugium et eandem civitatem illorum magnipotentie libenter condonarunt seu tradiderunt et ab eorundem sarracenorum potestate se subtrahentes eorum nostroque [dominio] libera et prompta voluntate se subiecerunt, complacuit mansuetudini nostre sub inmunitatis, tuitione defensionisque munimine benigne suscipere ac retinere et quo habitationem seu necessitatibus eorum oportunum auxilium sicut et ab illis progenitoribus eorum et ipsis constat per imperialium apicum sanctione[m] concessum clementer conferre quatenus quoque nostra regalis conservatio constructa atque innovatio in eorum bene gestis operibus exaltationi Ecclesie precioso Christi sanguine redempte eministret augmentum et animabus eorum ac nostre proficiat semper in emolumentum.
    [sigue la parte dispositiva]

  • Muere el conde Wifredo II de Barcelona

    … fou enterrat al Monestir de Sant Pau del Camp, que probablement havia fundat ell mateix.

  • Llega el embajador judío del califato de Córdoba en una misión de paz y comercio

    This year [328, ie 939/10/18-940/10/5] the Jewish secretary Hasdai bin Ishaq al-Israili … concluded a peace treaty with the Frank, Sunifred, son of [Wilfred], lord of Barcelona and surroundings, under what for al-Nasir li-Din Allah were satisfactory conditions. The latter sent Hasdai bin Ishaq to Barcelona to conclude the above treaty with its lord, Sunifred. It happened that the fleet, led by Ibrahim bin Abd al-Rahman al-Baggani, which had raised anchor in the harbour of Almeria at the end of Rajab [940/5/11], arrived in Barcelona on Sunday the 10th of Shawwal [940/7/19]. On arriving, Hasdai let them know that he had concluded peace with its lord, Sunifred. In this fashion they were spared war, and the fleet left the harbour of Barcelona the same day.

    Hasdai proposed to other notables [who found themselves in Barcelona] that they should submit to the suzerainty of al-Nasir li-Din Allah, and that they should conclude peace with him. Some of his kings [ie lords] accepted this, such as Hugh …, one of their leaders, who had his seat in Arles …, who had sent a delegation in his name to the capital [Barcelona], to request safe conduct, so that traders from his land who so wanted could go to al-Andalus. This was granted, and the treaty was sent to Nasr bin Ahmad, governor [alcaid] of Fraxinetum … and to the governors of the Balearics and other coastal harbours of al-Andalus. Thus was guaranteed to those from the lands of Hugh …, and those from other communities included in the peace treaty their lives and wealth, and also all contents of their ships in such fashion, that they could dispose of their trade as they saw fit. From that moment their ships arrived in al-Andalus with much profit.

    Riquilda, daughter of [Wilfred II] Borrell … and mistress of diverse Franks, followed the path of Hugh … regarding peace with al-Nasir li-Din Allah, and sent him a Jew … B.rnat al-Israili, her counsellor, with wonderful curiosities from various parts of her land. [When al-Nasir received them], he accepted them and presented her with others of even greater value, thereby honouring her envoys.

    Then, with everything resolved, the Jew Hasdai ben Ishaq left Barcelona to return to al-Nasir li-Din Allah towards the end of Dhu al-Qi’dah [940/9/6]. He was accompanied by Gotmar, envoy of Sunifred, in accordance with the conditions agreed. The first of these was that [Sunifred] would cease to provide help to any Christians whatsoever, who had not accepted the suzerainty of al-Nasir li-Din Allah, thus accepted his peace and seeking for his pleasure. In addition, he was forced to undo the relationship he had with Garcia, son of Sanchez …, lord of Pamplona, to whom Sunifred had married his daughter, a marriage that he annulled out of obedience to the Caliph.

    He also guaranteed that all neighbouring [lords] who depended on him would also participate in the peace. Al-Nasir kept his word to Sunifred and ordered the coastal governors and the commanders [alcaids] of the fleet to steer clear of his lands and to leave the people of his land in peace. Al-Nasir respected the treaties with Sunifred and maintained peace with him, with Sunifred … and with the sons of both for two whole years, and he bore solemn testament to this in his court on Wednesday the 12th of Dhu al-Hijjah [940/9/18].

  • Muere Borrell II

    Muere el Conde D. Borrell II.

  • Muere Ramón Borrell

    Muere el conde D. Borrell III.

  • Berenguer Ramón I reconoce los derechos locales de Barcelona

    Carta de franquicias otorgada por Berenguer Ramón I a la ciudad y condado de Barcelona.

  • Muere Ramón Berenguer I

    Muere el conde D. Berenguer, el viejo.

  • Fallece Ramón Berenguer II, supuestamente asesinado por su gemelo

    Al siguiente año, y cuando no hacía un mes aún que la condesa Mahalta había dado á luz un hijo (el 11 de noviembre), que más adelante fué el célebre Ramon Berenguer III, el desgraciado padre fué víctima del encono de su hermano. ¡Oh! parecia que Dios castigaba en los hijos el ilícito matrimonio de que nacieron, y que se atrajo la excomunion del papa Víctor II.

    Hé aquí, en resúmen, el hecho tál como lo explica Pujades y lo trasmiten Marquilles, Tomich y Carbonell, formando una de las más poéticas tradiciones del país. El conde Ramon Berenguer, Cap de estopa, iba cazando en un bosque entre Hostalrich y San Celoni, y su hermano, adelantándose y desviándose de los demas de la partida, le encontró junto á la pértiga ó varal del Azor, la Perxa del Astor. Acometiéndole entónces, le mató alevosamente, haciéndole muchas heridas. Al caer del caballo el conde, el azor que llevaba en la mano echó a volar, yendo á posarse en una pértiga ó varal de aquellos árboles, como poniéndose en observacion de cuanto pasaba. El fratricida, ayudado de sus cómplices, trató de que desapareciese el cuerpo del delito, y atravesando por medio de las malezas y espesos matorrales de que estaba cubierto aquel lugar, fueron á arrojar el cadáver á un lago inmediato, que desde entónces se denominó Gorch del Compte.

    Los demas de la partida, al notar la tardanza de los dos hermanos, creyendo que les habria sucedido alguna desgracia, empezaron á correr en su busca hasta que viendo y reconociendo al azor, quisierno cojerlo por las pihuelas. No pudiendo conseguirlo, persiguiéronle obstinadamente hasta llegar á la orilla del lago, en el cual vierno sobrenadar el ensangrentado cuerpo del conde. Fué éste recogido y cuidadosamente puesto en un féretro, y le llevaron á la catedral de Gerona para darle sepultura eclesiástica. El azor se levantó del árbol en que se habia parado, junto á la orilla del lago, y fué siguiendo á la comitiva hasta llegar á la catedral, sobre cuya puerta fué a posarse. El cabildo y demas clerecía de aquella santa iglesia salió á recibir el féretro á las puertas del templo, ante una gran multitud de pueblo de la ciudad, que habia acudido á acompañar el cadáver de su señor. Sucedió entónces que habiendo el chantre ó capiscol de entonar y cantar el responso Subvenite Sancti Dei, ocurrite Angeli Domini, suscipientes animam ejus etc., nunca le fué posible cantar otras palabras que ¿Ubi est Abel frater tuus? ait Dominus ad Cainum, etc. Y por más que le fueran á la mano los señores del cabildo y demas clérigos, no dejó de repetirlo muchas veces con mayores y clamorosas voces.

    En cuanto al azor ó halcon, añade la crónica, murió de dolor, y en memoria de esto, se colocó allí una figura ó imágen de madera de aquella ave, en donde permaneció hasta 1604, en cuyo año, para dar fin al templo de la catedral, se derribó por órden del obispo Arévalo de Suazo el antiguo frontispicio. Pero el maestro que trazó y comenzó la nueva fábrica, para perpetuar la memoria de aquel hecho, puso en el suelo de la iglesia una piedra más grande que las otras del pavimento, y en ella esculpida y bien labrada la figura del azor; cuya piedra, -dice Pujades,- está á plomo y perpendicularmente puesta donde anteriormente estaba la de madera. [Autor Por más que hemos mirado, no hemos podido verla. Tal vez oculte la piedra la pared del coro.]

    Al cadáver del conde se le dió sepultura dentro de la misma iglesia, en una urna de piedra con estátua yacente. Más tarde fué trasladada al lugar en que actualmente se encuentra, que es sobre el dintel de la sacristía.

  • Unión dinástica entre el Reino de Aragón y el condado de Barcelona, quedando Barcelona como socio rico pero subordinado y Ramón Berenguer IV como príncipe consorte de un bebé

    [Traducción del autor de los acuerdos de esponsales de Barbastro, 1137/08/11]:

    Yo Ramiro, hijo del rey Sancho, rey de los aragoneses, doy a tí Ramón, conde barcelonés, mi reino de Aragón, con mi hija, todo íntegramente, como lo dividió el rey Sancho el Mayor, abuelo de mi padre; y como lo dividí con el rey García Ramírez de los navarros, en Pamplona, exceptuadas las tenencias que el sobredicho rey Sancho [el Mayor] dio al rey Ramiro, mi abuelo, en Navarra […] Esto te doy y concedo a los hijos de los hijos tuyos que fuesen de generación de mi hija, por los siglos de los siglos. Tú, en cambio, convienes conmigo, en palabra de verdad, y pones tus manos entre mis manos, que no enajenes, ni hagas enajenar, este reino que te doy, durante la vida de los hijos de mi hija. […] Y que durante toda mi vida me tengas como padre y señor. […] Aunque te entregue el reino, sin embargo, no renuncio a mi dignidad.

  • Alfonso II reconoce los derechos locales de Barcelona

    Carta de franquicias otorgada por Alfonso II de Aragón.

  • Princeps namque

    El rey D. Pedro III, (IV de Aragon) llamado el Ceremonioso, en 1.º de diciembre de 1347 otorgó en Zaragoza el célebre privilegio que empieza: Princeps Namque, el cual consistia en una verdadera declaracion de guerra ó sea llamamiento al país, para que á la publicacion de este privilegio todos los hombres de paraje, barones y nobles, como tambien los vasallos debian tomar las armas contra los enemigos de la patria.

    Los sucesores de este Monarca aprobaron y confirmaron dicho privilegio, Jaime II, en las primeras Córtes que celebró en Barcelona… Alfonso IV, en las Córtes de Barcelona…, y Fernando I, en la constitucion…

    Todos usan de estas expresiones «Confirmants loants é aprobants la constitució feta per lo M.I.S. en Pere besavi nostre de gloriosa memoria den la córt de Cervera comensant, in primis, etc., en lo viatge Aliumque Namque, etc., cuant sdevendrá convocar lo Principat de Cathalunya en virtut del Usatge Princeps Namque, ó encara les hosts de les ciutats, viles e lochs del dit Principat, etc.» De manera que, publicándose el antedicho privilegio, todos los ciudadanos indistintamente estaban obligados á prepararse y comparecer armados sin excepcion de personas, verificándose dicha publicacion con una ceremonia digna de mentarse por su particularidad; y consistia, que cuando debia levantarse Somaten, ya fuese motivado por invasion al Condado de Barcelona, ya por razon de agravios hechos á la ciudad, ó por delitos atroces, entonces el veguer (bajo este nombre debe entenderse el representante del poder real…), salia de su córte ó palacio, algunas veces á pié y otras á caballo, vestido con sobrevesta real, precedido de saigs (especie de lictores ó alguaciles), los cuales con manojos de brezo encendidos (bruch) publicaba por la ciudad Condal el privilegio Princeps Namque á la usanza de la antigua Roma, que cuando declaraba la guerra á alguna nacion extranjera arrojaba un manojo de heno encendido en la direccion del pais que era declarado por enemigo de la república romana.

    Tan luego como era publicado el privilegio, expedia el veguer una circular á todos los barones, condes, vizcondes y hombres de paraje para que en el dia señalado acudiesen armados tanto estos como sus vasallos, delante de su palacio para proceder al Somaten

    Reuníase este al toque del seny (campana) de la iglesia de san Jaime, y al grito catalan de via fos ó via fora, que equivale á decir, sal fuera, se armaba el ciudadano y todo hombre que podia empuñar armas, disponiéndose para acudir donde fuese necesario.

    Inmediatamente pasaba el veguer á Casa de la Ciudad para conferenciar con los Concelleres, y quedar acordes en el modo de llevar á efecto el Somaten, y una vez puestos de acuerdo, se mandaba publicar una crida (bando), en seguida tomaba el veguer la Bandera de la Ciudad que se custodiaba en la sala de 36 (trentenari), y al grito de via fos, Princeps Namque, la colocaba en la ventana principal de la Casa de la Ciudad…

  • Sale una embajada para Sicilia para notificar Renato de Anjou que ha sido elegido conde de Barcelona durante la guerra contra Juan II

    Sale la embajada para Sicilia á notificar á Renato de Anjou que los catalanes lo habian elegido conde de Barcelona: suceso que tuvo lugar durante la guerra con D. Juan II de Aragon.

  • Fernando el Católico es jurado conde de Barcelona

    Es jurado conde de Barcelona D. Fernando el católico.

  • Filippo Ariosto se compromete a pintar retratos de los condes de Barcelona en el palacio de la Diputación

    Felipe Ariosto pintor italiano firma con la Diputacion un convenio, comprometiéndose á pintar los retratos de los condes de Barcelona para adornar con ellos las salas del edificio.

  • Es proclamado rey de España el archiduque Carlos de Austria en Barcelona

    Llegó el dia 7. de Noviembre, dia de la solemnissima, y deseada entrada del Rey en Barcelona: el universal jubilo de sus fieles vasallos, no cabe en mi corta ponderacion: Juró su Magestad como es costumbre, en el Llano de San Francisco por las Islas, esto es la union, é inseparabilidad de las Islas, y condados de Ruisellon, y Cerdaña, del Condado de Barcelona, y Reynos, y algunos Privilegios de Barcelona, y en la Cathedral por la Iglesia.