Etiqueta: Tratado de Rijswijk

  • Bajo órdenes desde Madrid de evitar peor destrucción, Barcelona se rinde a los franceses, acabándose así la Guerra de los Nueve Años

    Meanwhile, the French king, in the hope of procuring more favourable terms, resolved to make his last effort against the Spaniards in Catalonia and in the Netherlands, and to elevate the prince of Conti to the throne of Poland; an event which would have greatly improved the interest of France in Europe. Lewis had got the start of the confederates in Flanders, and sent thither a very numerous army, commanded by Catinat, Villeroy, and Boufflers.

    The campaign was opened with the siege of Aeth, which was no sooner invested, than king William, having recovered of an indisposition, took the field, and had an interview with the duke of Bavaria, who commanded a separate body. He did not think proper to interrupt the enemy in their operations before Aeth, which surrendered in a few days after the trenches were opened, but contented himself with taking possession of an advantageous camp, where he covered Brussels, which Villeroy and Boufflers had determined to besiege.

    In Catalonia the duke of Vendome invested Barcelona, in which there was a garrison often thousand regular soldiers, besides five thousand burghers, who had voluntarily taken arms on this occasion. The governor of the place was the prince of Hesse d’Armstadt, who had served in Ireland, and been vested with the command of the imperial troops which were sent into Spain.

    The French general being reinforced from Provence and Languedoc, carried on his approaches with surprising impetuosity; and was repulsed in several attacks by the valour of the defendants. At length the enemy surprised and routed the viceroy of Catalonia; and, flushed with this victory, stormed the outworks, which had been long battered with their cannon. The dispute was very bloody and obstinate: but the French, by dint of numbers, made themselves masters of the covered way and two bastions. There they erected batteries of cannon and mortars, and fired furiously on the town, which, however, the prince of Hesse resolved to defend to the last extremity.

    The court of Madrid, however, unwilling to see the place entirely ruined, as in all probability it would be restored at the peace, dispatched an order to the prince to capitulate; and he obtained very honourable terms, after having made a glorious defence for nine weeks; in consideration of which he was appointed viceroy of the province. France was no sooner in possession of this important place, than the Spaniards became as eager for peace as they had been before averse to a negotiation.

  • Tras el Tratado de Ryswich, las tropas españolas reemplazan a las francesas entre alegría popular

    In the Peninsula itself, the impact of the Nine Years War was most directly felt by Catalonia, where there had been fighting every year since 1690 and where the French slowly but steadily pressed forward after going on the defensive in other theatres. Like its successor, this war culminated in a siege of Barcelona, a city with about one-third the population of Madrid, an efficient artisan militia, and by Spanish standards a strong citadel. Barcelona succumbed to Vendôme’s army of 26,000 on 10 August 1697. The French evacuated it only on 4 January 1698, after exacting a final tribute. The Catalans, though they had long liked the French and detested Castilian interference, had suffered so heavily during the invasion as to welcome the return of Spanish troops with sincere joy. Loyalty to Carlos mounted when he accepted their objection to a proposed viceroy and sent them, instead, Prince George of Hesse-Darmstadt, a cousin of the queen and an attractive personality, who had latterly distinguished himself in the Catalan war in command of 5,000 Imperial troops. He took the oaths in Barcelona on 9 February. This had great significance for the future.

  • Berwick: la toma de Barcelona

    Voici une lettre de M. le maréchal de Berwick du 14, qui nous instruira encore mieux que ce que nous avons appris:

    «Toutes les brèches étant en état, et les débouchés faits tant dans le chemin couvert que dans le fossé, l’on donna, le 11, l’assaut général, au petit point du jour. M. de Dillon étoit lieutenant général de tranchée, et M. de Cilly, étant celui qui le devoit relever, s’y trouva aussi avec la nouvelle tranchée. L’attaque s’est faite par trente et un bataillons et trente-huit compagnies de grenadiers, soutenus de dix bataillons et autant de compagnies de grenadiers commandés par MM. de la Vere et de Guerchy, lieutenants généraux. Outre cela M. de Châteaufort, commandant les dragons, étoit détaché avec six cents dragons pour attaquer la redoute qui étoit à gauche à notre égard du bastion du levant; M. d’Armendaris, brigadier de cavalerie, soutenoit les dragons le long de la mer avec trois cents chevaux.

    «L’attaque se fit en même temps de partout et réussit parfaitement. Les grenadiers et les bataillons s’étendirent d’abord le long du rempart, et ensuite attaquèrent de toutes parts les retranchements que les ennemis avoient fait faire derrière tout le front de l’attaque. Les ennemis furent pareillement chassés des retranchements; l’on s’empara aussi de beaucoup de maisons et de quelques places encore plus en avant. Les ennemis revinrent par plusieurs endroits à la charge, mais nos gens se maintinrent partout hors ceux qui, sans ordre s’étoient étendus sur le rempart jusqu’à la gorge du bastion de Saint Pierre, d’où ils furent obligés de revenir à cause du feu épouvantable qui sortoit des couvents et des maisons retranchées. Nos gens voulurent retourner par cinq ou six fois, mais il n’y eut pas moyen de s’y loger, et la perte y fut très-considérable. L’on travailla à faire une coupure sur le rempart auprès du bastion du midi, afin de faire de nouvelles dispositions, et, par le moyen des maisons, se porter en avantjusqu’à la Rembla [Rambla]. Le feu dura avec grande véhémence jusque sur les quatre heures après midi que les ennemis firent rappeler. Les députés sortirent et après quelques allées et venues; le lendemain 12 au matin, ils revinrent implorer la clémence de S. M. C. On leur a accordé la vie et promis de ne point permettre de pillage. Toutes les troupes réglées de la garnison se sont rendues à discrétion, toutefois la vie sauve. Les bourgeois doivent retourner dans leurs maisons de la ville et remettre leurs armes; outre cela, la ville a envoyé ordre à Cardonne de se rendre, et le même jour, 12, on prit possession du Mont-Jouy.

    «J’oubliois de dire qu’après que la redoute fut prise, les dragons gagnèrent au plustôt la tête de l’attaque et se joignirent aux grenadiers; la cavalerie moula pareillement par les brèche dedans la ville. Nous avons perdu dans cette action au moins quinze cents hommes de tués ou de blessés, et les ennemis autant; il y eut plusieurs fougasses et mines qui nous firent beaucoup de mal, et qui dans quelques endroits ébranlèrent nos troupes.

    «Barcelone a tenu soixante et un jours de tranchée ouverte, mais aussi on n’a guère vu une plus grande opiniâtreté que celle de sa garnison et de ses habitants.»

  • Capitulación a Berwick

    Don Jacobo Fitz-James, Duque de Fitz-James, Duque de Berwick, de Llíria y de Xérica, Par i Mariscal de Francia, Grande de España, Caballero de las órdenes de la Jarretiera y del Toisón de Oro, Gobernador y Teniente General de la provincia del Alto y Bajo Limosín, Plenipotenciario y Generalísimo del Ejército de las Dos Coronas en Cataluña.

    Aunque han llegado muy tarde los de Barcelona a pedir la clemencia del rey, todavía el excelentísimo señor mariscal duque de Berwick tiene tanta benignidad que no quiere usar del rigor de la guerra, y con este motivo de conservar y no destruir los vasallos de S.M. se ha servido conceder por gracia la vida a todos los naturales, habitantes, moradores y demás personas que de presente se hallan en Barcelona.

    Concede que no se saqueará la ciudad y que cada uno podrá vivir en su casa como antes, sin que por lo pasado se le haga ningún proceso de lo que ha hecho contra el rey, quedando cada uno en posesión de todos los bienes que gozaba.

    En cuanto a las tropas regladas que hay dentro de la plaza, serán [ ] a discreción, conforme a las costumbres de la guerra en semejantes casos, pero se les concede la vida, sus equipajes y, por gracia particular, libertad en la forma que se ha ofrecido.

    Todas las tropas y gentes de armas se retirarán mañana, día 13, al amanecer, dentro de la Rambla, y luego que lo hayan hecho enviarán al marqués Guerchy para que envíe guardias a todas las puertas de la Rambla, para impedir que ningún soldado del ejército pueda entrar, y para que también se envíen guardias a iglesias y conventos.

    Hoy a las 6 de la tarde se entregará Montjuïc, donde las tropas que entrarán pondrán guardias en los parajes que se pidiere por conservar a los dueños la ropa y demás cosas que puede haber allí en Montjuïc.

    Luego al instante se entregará el muelle.

    Todas las armas de los soldados arreglados y demás tropas que están en la ciudad se pondrán en el Palacio y se quedará un oficial, el que irá de parte del general Guerchy a encargarse de ellas.

    Darán el estado de todos los almacenes y de los caballos y de los soldados de a caballo.

    Enviarán orden al Comandante de Cardona para que entregue su castillo.

    Campo delante de Barcelona, a 12 de septiembre de 1714.