Etiqueta: Sistema Métrico Decimal

  • Herido el científico Méchain inspeccionando una máquina de su colega Salvá, que hace de caballo

    Un médecin célèbre, dont il avoit fait la connoissance à Barcelone, le pressoit depuis quelque temps de venir voir une machine hydraulique nouvellement établie dans une campagne voisine [San Andrés de Palomar]. Méchain avoit toujors différé, tant qu’avoient duré les observations astronomiques; mais au moment de retourner en France il ne put refuser cette satisfaction aux instances de son ami. Leur arrivée n’ayant point été prévue, ils ne trouvèrent pas les chevaux qui faisoient ordinairement le service de la machine. Le docteur, aidé de son domestique, se crut assez fort pour la faire jouer. Méchain, placé dans un endroit un peu élevé auprès du réservoir, admiroit la quantité d’eau qu’il voyoit affluer: tout à coup il entend des cris perçans, et en se retournant il aperçoit le docteur et son domestique entrainés par la machine que leurs premiers efforts ont pu mettre en mouvement, mais qui les maîtrise à son tour; il se précipite pour les secourir, et à l’instant la barre qui les a renversés leur échappe des mains, vient le frapper lui-même, et le lance contre un mur au pied duquel il tombe sans connoissance et baigné dans son sang. Le docteur tout froissé se relève et court à son ami qu’il croit mort, et qui reste plusieurs heures sans donner le moindre signe de vie. Enfin, à force de soins, on parvient à lui ranimer le pouls. On le transporte à la ville [Barcelona], où il arrive au milieu de la nuit; mais comme on n’a nul espoir de le rappeler à la vie, on remet au matin la visite de ses blessures. Le jour venu, en lui trouve le côté droit cruellement froissé, plusieurs côtes enfoncées, la clavicule démise et brisée. On le panse, un peu tard peut-être; rien ne lui rend la connoissance: il la recouvre enfin au bout de trois jours, et ne sent son existence que par une fièvre ardente, des douleurs de tête insupportables, et les regrets plus cuisans encore de voir passer dans l’inaction le temps le plus précieux de l’année, celui dont il se disposoit à faire un si bon usage, lui qui dans les premiers jours de son arrivée a Barcelone, ayant aperçu une comète nouvelle [C/1793 A1], s’excusoit, pour ainsi dire, d’avoir donné quelques instans à des observations pour lesquelles il n’étoit point envoyé. «Ce n’est pas ma faute,» nous disoit-il en faisant part de sa découverte à l’Academie des sciences, «je ne la cherchois pas.»

    Deus mois entiers il fut condamné à l’immobilité la plus absolue. L’impatience trop légitime que le dévoroit retarda sans doute sa guérison. Son accident étoit arrivé dans les premiers jours du printemps; aux environs du solstice [1793 Jun 21 Fri at 01:19:45] il ne pouvoit encore se servir du bras droit. Les médecins et les chirurgiens les plus habiles de Barcelone croyoient que jamais il ne pourroit en recouvrer l’usage. Six mois auparavant il avoit observé le solstice d’hiver: celui d’été devoit lui donner une connoissance plus complète de l’obliquité de l’ecliptique. Il voulut au moins ensayer ce qu’il pourroit faire avec un seul bras. Il se faisoit placer auprès du cercle: son adjoint préparoit l’observation; Méchain ne se réservoit que le soin de donner à la lunette les mouvemens qui devoient placer le bord du soleil sur le fil. Pour apprécier les efforts que lui coûtoient ces observations dans l’état de gène et de souffrance où il se trouvoit, il faut avoir fait de pareilles observations, connoître la position de l’observateur, obligé de se courber pour apercevoir l’astre à la hauteur solsticiale, et songer qu’à la latitude de Barcelone le soleil est encore de 8 degrés plus élevé que nous l’avons à Paris. Cet essai convainquit Méchain qu’il n’étoit pas en état de reprendre la mesure de la méridienne. On lui conseilla les eaux et les douches de Caldas; cependant elles ne lui rendirent pas le libre usage du bras droit. Il apprenoit à s’en passer, et ce qu’il regretoit le plus, c’étoient six mois perdus dans l’inaction. S’il parloit de son accident, il ne le considéroit que sous ce point de vue; mais il n’aimoit pas à en parler, soit qu’il le regardât comme l’effet d’une complaisance qu’il n’auroit pas dù se permettre quand tout son temps appartenoit à la mission dont il étoit chargé, soit aussi (car ce scrupule peut paroître incroyable, quoique parfaitement dans le caractère de Méchain), soit, dis-je, qu’il voulût ménager le docteur, à qui il n’en resta pas moins sincérement attaché depuis. S’il se permet dans une de ses lettres ces mots dans lesquels on pourroit voir un reproche: «Sans lui ce malheur ne fût point arrivé», il ajoute aussitôt: «mais sans sa présence je n’existerois plus.»

  • Aprobada la introducción del sistema métrico

    Artículo 1.º. En todos los dominios españoles habrá un solo sistema de medidas y pesas.
    Art. 2.º La unidad fundamental de este sistema será igual en longitud á la diez millonésima parte del arco meridiano que va del Polo Norte al Ecuador, y se llama metro.
    Art. 3.º El patron de este metro, hecho de platina que se guarda en el Conservatorio de Arles, y que fué calculado por D. Gabriel Ciscar, y construido y ajustado por el mismo y D. Agustin Pedrayes, se declara patron prototipo y legal, y con arreglo á él se ajustarán todos los del reino.
    El gobierno sin embargo se asegurará prévia nuevamente de la rigurosa exactitud del patron prototipo el cual se conservará depositado en el archivo nacional de Simancas.
    Art. 4.º Su longitud á la temperatura cero grados centigrados, es la legal y matemática del metro.
    Art. 5.º Este se divide en diez decímetros, cien centímetros, y mil milímetros.
    Art. 6.º Las demas unidades de medida y peso se forman del metro, segun se ve en el adjunto cuadro.
    Art. 7.º El gobierno procederá con toda diligencia á verificar la relacion de las medidas y pesas actuales usadas en los diversos puntos de la monarquia con las nuevas, y publicará los equivalentes de aquellas en valores de estas. Al efecto recogerá noticias de todas las medidas y pesas provinciales y locales, con su reduccion á los tipos legales ó de Castilla, y para su comprobacion reunirá en Madrid una porcion de las mismas. La publicacion de las equivalentes con el nuevo sistema métrico, tendrá lugar antes del primero de julio de mil ochocientos cincuenta y uno, y en Filipinas al fin del mismo año.
    Tambien deberá publicar una edicion legal y exacta de la farmacopea española, en la que las dósis estén espresadas en valores de las nuevas unidades.
    Art. 8.º Todas las capitales de provincia y de partido recibirán del gobierno, antes del primero de enero de mil ochocientos cincuenta y dos, una coleccion completa de los diferentes marcos de las nuevas pesas y medidas.
    Las demas poblaciones las recibirán posteriormente y á la mayor brevedad posible.
    Art. 9.º Queda autorizada la circulacion y uso de patrones que sean el doble, la mitad ó el cuarto de las unidades legales.
    Art. 10.º Tan luego como se halle ejecutado, en cuanto sea indispensable, lo dispuesto en los artículos 7.º y 8.º, principiará el gobierno á plantear el nuevo sistema por las clases de unidades cuya adopción ofrezca menos dificultad, esteniéndolo progresivamente á las demas unidades, de modo que antes de diez años, quede establecido todo el sistema. En primero de enero de mil ochocientos sesenta será este obligatorio para todos los españoles.
    Art. 11. En todas las escuelas públicas o particulares, en que se enseñe ó deba enseñarse la aritmética ó cualquiera otra parte de las matemáticas, será obligatoria la del sistema legal de medidas y pesas y su nomenclatura científica, desde primero de enero de mil ochocientos cincuenta y dos, quedando facultado el gobierno para cerrar dichos establecimientos siempre que no cumplan con aquella obligacion.
    Art. 12. El mismo sistema legal y su nomenclatura científica deberán quedar establecidos en todas las dependencias del Estado y de la administracion provincial, inclusas las posesiones de Ultramar, par primero de enero de mil ochocientos cincuenta y tres.
    Art. 13 Desde la misma época serán tambien obligatorios en la redaccion de las sentencias de los tribunales y de los contratos públicos.
    Art. 14. Los contratos y estipulaciones entre particulares en que no intervenga escribano público, podrán hacerse válidamente en las unidades antiguas, mientras no se declaren obligatorias las nuevas de su clase.
    Art. 15. Los nuevos tipos ó patrones llevarán grabado su nombre respectivo.
    Art. 16. El gobierno publicará un reglamento determinando el tiempo, lugar y modo de procederse anualmente á la comprobacion de las pesas y medidas, y los medios de vigilar y evitar los abusos.
    Art. 17 Los contraventores á esta ley quedan sugetos á las penas que señalan ó señalaren las leyes contra los que emplean pesas y medidas no contratadas.
    […]
    Dado en San Ildefonso á diez y nueve de julio de mil ochocientos cuarenta y nueva.=Está rubricado de la real mano.=El ministro de comercio, instruccion y obras públicas.=Juan Bravo Murillo.

  • La abolición del cuarto a favor del céntimo hace subir el precio y el tamaño de La Esquella de la Torratxa

    L’any 1887 foren retirades de la circulació les peces de dos quartos, que sols a Catalunya eren moneda corrent. Els periòdics de carrer hagueren, doncs, d’acomodar-se a les condicions del sistema decimal. Per als que es venien, com L’Esquella, a dos quartos, el fet de passar a cinc cèntims representava una pèrdua considerable. Innocenci López Bernagossi resolgué aquest problema disposant que La Campana de Gràcia –periòdic polític de caràcter popular- valgués cinc cèntims i que L’Esquella de la Torratxa, destinat a una altra classe de lectors, en valgués deu. Per compensar l’augment va doblar el nombre de planes, que passà de 8 a 16.

    […]

    El tiratge de L’Esquella de la Torratxa començà modestament de 1.500 a 2.000 exemplars. Al final de la primera tongada –desembre de 1885- la tirada havia pujat a uns 5.000 exemplars i, mentre el número fou de 8 planes, se’n tiraren una mitjana de 6.000. A partir del número 425 [26/2/1887, número 424 aquí] –quan va valer 10 cèntims i va tenir 16 planes-, la tirada s’anà enfilant gradualment fins a assolir un terme mitjà de 24.000 o 25.000 exemplars.