Etiqueta: accidente de trabajo

  • Nuestra Señora de Montserrat salva a Antonio Malorba de una casa que le cae encima

    De uno que le cayo una casa encima y fue librado. Milagro 146.

    Antonio Malorba maestro de casas vino a esta sancta casa, y dixo que estando en Barcelona derrocando una casa del noble señor don Luys de Centellas a XX. de Setiembre de 1517 estando deshaziendo el tejado puesto en lo mas alto de la casa se cayo la casa. El qual viendo el gran peligro en que estava luego reclamo a nuestra señora de Montserrate suplicandola le ayudasse en aquella necessidad. Y sobre el cayeron algunas de las paredes, y muchas bigas, y piedras, que en diversas partes de su persona malamente le hirieron, y le quebraron quatro costillas. Y puesto en tan gran trabajo y pena, siempre tenia en su coraçon a la gloriosa madre de Dios nuestra señora de Montserrate: y la reclamava humilmente que le socorriesse la qual por su piedad le ayudo, y no solo le libro del peligro de haver caydo de tan gran altura, y de las otras cosas que encima le dieron mas aun fue en breve tiempo sano de todos los tan crueles golpes que en su cuerpo tenia, sin quedar por ninguna parte lisiado. Y assi por la regraciar vino descalço, con una tabla en que estava pintado el caso como le havia acaescido, cumpliendo su promesa.

  • Un marinero jura que Nuestra Señora de Montserrat le salvó los cojones

    De uno librado de una fusta de moros y de otros peligros. Milagro 276.

    Simeon Creus vezino dela Ciudad de Barcelona a 3 de Hebrero mil y quinientos cincuenta y quatro, llego aesta sancta casa, y afirmo con juramento que partiendo de Barcelona para yr a Caliz en una Nave mediana, les acometio una fusta de moros de xxij bancos y haciendo los de la nave armas en su defensa, el dicho Simeon, encomendandose a nuestra Señora de Montserrate, como lo tenia por particular devocion: acaescio que dandole una pelota de un mosquete en un muslo, y passandole otra pelota de cañon por entre las piernas, de ninguna recibio daño, de lo qual dando infinitas gracias ala Reyna delos Angeles. Libre de aquel peligro, traxo la pelota a esta sancta casa. Testigos fueron el padre fray Antonio Bernach y fray Pedro de Medina.

  • Nuestra Señora de Montserrat salva a cuatro pescadores de los moros

    De como se libraron unos pescadores de 4 fustas de moros. Milagro 309.

    A 16 de Agosto año 1572 vinieron a esta sancta casa de nuestra Señora de Montserrate Simón torrente Patron y Bernat Iuanot y Antonio Calvete, y Iuan Custurer naturales dela ciudad de Barcelona, los quales juraron que estando pescando enel estaño de Zeniclar les salieron 4 fustas de moros y les dieron caça dos horas y como se viessen puestos en tan gran aprieto y que humanamente no se podian salvar de las dichas fustas acudieron al socorro divino, tomando por intercessora ala madre de Dios de invocacion de Montserrate les quisiesse ayudar. En la misma hora huyeron los moros a la mar, y los sobredichos se salieron en tierra salvos, y vinieron a esta sancta casa a dar gracias por esta crecida merced que de nuestro Señor avian recebido, mediante la intercession dela virgen sancta Maria nuestra Señora. Fueron testigos a esta confession los padres fray Guido Barra, fray Simón de sancta Cruz, y otros padres.

  • Herido el científico Méchain inspeccionando una máquina de su colega Salvá, que hace de caballo

    Un médecin célèbre, dont il avoit fait la connoissance à Barcelone, le pressoit depuis quelque temps de venir voir une machine hydraulique nouvellement établie dans une campagne voisine [San Andrés de Palomar]. Méchain avoit toujors différé, tant qu’avoient duré les observations astronomiques; mais au moment de retourner en France il ne put refuser cette satisfaction aux instances de son ami. Leur arrivée n’ayant point été prévue, ils ne trouvèrent pas les chevaux qui faisoient ordinairement le service de la machine. Le docteur, aidé de son domestique, se crut assez fort pour la faire jouer. Méchain, placé dans un endroit un peu élevé auprès du réservoir, admiroit la quantité d’eau qu’il voyoit affluer: tout à coup il entend des cris perçans, et en se retournant il aperçoit le docteur et son domestique entrainés par la machine que leurs premiers efforts ont pu mettre en mouvement, mais qui les maîtrise à son tour; il se précipite pour les secourir, et à l’instant la barre qui les a renversés leur échappe des mains, vient le frapper lui-même, et le lance contre un mur au pied duquel il tombe sans connoissance et baigné dans son sang. Le docteur tout froissé se relève et court à son ami qu’il croit mort, et qui reste plusieurs heures sans donner le moindre signe de vie. Enfin, à force de soins, on parvient à lui ranimer le pouls. On le transporte à la ville [Barcelona], où il arrive au milieu de la nuit; mais comme on n’a nul espoir de le rappeler à la vie, on remet au matin la visite de ses blessures. Le jour venu, en lui trouve le côté droit cruellement froissé, plusieurs côtes enfoncées, la clavicule démise et brisée. On le panse, un peu tard peut-être; rien ne lui rend la connoissance: il la recouvre enfin au bout de trois jours, et ne sent son existence que par une fièvre ardente, des douleurs de tête insupportables, et les regrets plus cuisans encore de voir passer dans l’inaction le temps le plus précieux de l’année, celui dont il se disposoit à faire un si bon usage, lui qui dans les premiers jours de son arrivée a Barcelone, ayant aperçu une comète nouvelle [C/1793 A1], s’excusoit, pour ainsi dire, d’avoir donné quelques instans à des observations pour lesquelles il n’étoit point envoyé. «Ce n’est pas ma faute,» nous disoit-il en faisant part de sa découverte à l’Academie des sciences, «je ne la cherchois pas.»

    Deus mois entiers il fut condamné à l’immobilité la plus absolue. L’impatience trop légitime que le dévoroit retarda sans doute sa guérison. Son accident étoit arrivé dans les premiers jours du printemps; aux environs du solstice [1793 Jun 21 Fri at 01:19:45] il ne pouvoit encore se servir du bras droit. Les médecins et les chirurgiens les plus habiles de Barcelone croyoient que jamais il ne pourroit en recouvrer l’usage. Six mois auparavant il avoit observé le solstice d’hiver: celui d’été devoit lui donner une connoissance plus complète de l’obliquité de l’ecliptique. Il voulut au moins ensayer ce qu’il pourroit faire avec un seul bras. Il se faisoit placer auprès du cercle: son adjoint préparoit l’observation; Méchain ne se réservoit que le soin de donner à la lunette les mouvemens qui devoient placer le bord du soleil sur le fil. Pour apprécier les efforts que lui coûtoient ces observations dans l’état de gène et de souffrance où il se trouvoit, il faut avoir fait de pareilles observations, connoître la position de l’observateur, obligé de se courber pour apercevoir l’astre à la hauteur solsticiale, et songer qu’à la latitude de Barcelone le soleil est encore de 8 degrés plus élevé que nous l’avons à Paris. Cet essai convainquit Méchain qu’il n’étoit pas en état de reprendre la mesure de la méridienne. On lui conseilla les eaux et les douches de Caldas; cependant elles ne lui rendirent pas le libre usage du bras droit. Il apprenoit à s’en passer, et ce qu’il regretoit le plus, c’étoient six mois perdus dans l’inaction. S’il parloit de son accident, il ne le considéroit que sous ce point de vue; mais il n’aimoit pas à en parler, soit qu’il le regardât comme l’effet d’une complaisance qu’il n’auroit pas dù se permettre quand tout son temps appartenoit à la mission dont il étoit chargé, soit aussi (car ce scrupule peut paroître incroyable, quoique parfaitement dans le caractère de Méchain), soit, dis-je, qu’il voulût ménager le docteur, à qui il n’en resta pas moins sincérement attaché depuis. S’il se permet dans une de ses lettres ces mots dans lesquels on pourroit voir un reproche: «Sans lui ce malheur ne fût point arrivé», il ajoute aussitôt: «mais sans sa présence je n’existerois plus.»